Interpellé le 15 octobre dernier, Kemi Seba a finalement été libéré. L’activiste panaficaniste a laissé entendre que ceux qui veulent l’éteindre devront encore patienter.
Alors qu’il se trouvait en France pour rendre visite à son père malade, Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été arrêté par des hommes cagoulés. L’activiste a passé plusieurs jours en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avant d’être relâché. À sa sortie, celui qui est également conseiller spécial du chef de la junte au Niger a déclaré :
« Libérés nous sommes. Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre. Nous sommes désolés de gâcher leur projet. Nous sommes une génération d’hommes et de femmes noirs libres, dont la seule obsession est la décolonisation ultime du continent africain et de sa diaspora. Nous ne luttons pas contre un pays, mais contre un système d’oppression qui asphyxie l’Afrique et les Antilles », a-t-il affirmé.
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Kemi Seba, leader de l’ONG Urgences panafricaniste est soupçonné « d’intelligence avec une puissance étrangère » par les services de renseignement français, un crime passible de 30 ans de prison. Il tient souvent des conférences dans des pays du bloc de l’Est dont la Russie en guerre d’influence géopolitique avec les pays du bloc de l’Est dont la France. Il est à souligner que Kemi Seba a été a été déchu de sa nationalité française avant de recevoir un passeport diplomatique nigérien, en qualité de Conseiller principal d’Abdourahamane TIANI, l’actuel homme fort du pays. C’est d’ailleurs en possession d’un passeport nigérien qu’il a été arrêté, alors qu’il a déjà brûlé son passeport français.
Mamadou Mouctar SYLLA