Lancé le mardi 21 février, les travaux du symposium sur le constitutionnalisme ont pris fin ce Jeudi 23 Février à Conakry. Organisé par le conseil national de la transition (CNT), ces travaux ont permis aux différents panélistes d’échanger sur les thématiques liées à la constitution. Pour le chef de file du CNT, ce mélange a permis d’avoir un regard croisé entre les différents participants .
« L’invitation des profils variés a permis des réflexions enrichies sur des expériences régionales et nationales croisées. Le mélange entre le choix croisé senior, les guinéens et les doyens a permis de consacrer une forme de regards croisés entre jeunes et personnes expérimentées. Pour que la Constitution dont le processus de rédaction a été entamé par ce symposium soit forte, il faudra que le pouvoir puisse arrêter le pouvoir.
Je peux vous dire sans abuser, que le CNT est satisfait quant à la qualité de vos contributions, surtout celle du chef du chef de l’Etat. Nous allons écrire cette fois-ci, avec toutes les composantes de la Guinée, une Constitution », a dit Dr Dansa kourouma président du conseil national de transition .
Poursuivant, le président du CNT a fait savoir qu’une constitution doit permettre un développement .
« La Constitution, si elle ne permet pas de créer les conditions globales pour un développement durable du pays, elle ne sert à rien. Avec le pouvoir judiciaire qui n’est pas indépendant, qui n’a pas les moyens de sa politique, dont les magistrats n’ont pas le courage de leurs décisions, la Constitution ne peut pas être appliquée. Le juge doit être capable de rappeler à l’ordre, l’homme politique quand il transgresse les règles constitutionnelles. Le pouvoir doit arrêter le pouvoir « , a martelé Dansa kourouma .
Le premier ministre, chef du gouvernement a pris part à cette cérémonie de clôture.
Mamadou Mouctar Sylla