Dans la matinée de ce mardi 23 avril 2024, nous avons fait un tour dans les installations du musée national de Guinée au quartier Sandervalia dans la commune de Kaloum à Conakry. L’objectif était de s’enquérir des nouvelles réalités de ce lieu de conservation des objets d’art, de valeur du pays. Là-bas, nous avons croisé Hamza Kaba, directeur général du Musée national de Guinée. Il explique qu’à son arrivée, il a découvert un site en décadence. Mais aujourd’hui, les choses ont vraiment changé.
« Comme vous le voyez, l’image du musée change au fur et à mesure. Nous avons voulu retaper la salle d’exposition. Quand on a enlevé la toiture le 22 octobre 2022, tout le bâtiment s’est écroulé. Il fallait un véritable travail qui a beaucoup avancé », a-t-il expliqué.
800 mètres carrés ont été rapidement travaillés pour la salle d’exposition qui a été inaugurée en janvier 2024. Elle représente trois fois la surface de l’ancien édifice. L’aménagement a coûté un peu plus d’un million d’euros.
« Le Musée National de Guinée connaît aujourd’hui une nouvelle ère, pas seulement vis-à-vis des travaux ou des rénovations. Nous sommes en train de faire la numérisation. D’ici à un an et demi, les œuvres seront exposées sur internet dans un musée virtuel », a annoncé Hamza Kaba.
Pour ce faire, une entreprise française, Archéovision, a été choisie pour commencer le travail, qui sera poursuivi par les cadres du ministère de la Culture.
Des œuvres guinéennes se trouvent aujourd’hui dans des musées étrangers, en France notamment. L’objectif pour Conakry est de favoriser leur restitution.
La rédaction