Dans son rapport publié cette année, l’ONG internationale de défense des Droits humains Amnesty International, accuse la Guinée de graves violations des droits humains notamment, plusieurs cas de morts, depuis la prise de pouvoir par le CNRD en septembre 2021.
Selon cette organisation internationale, au moins 47 personnes ont été tuées sous la transition militaire dirigée par le général Mamadi Doumbouya. Des cas de morts, selon le rapport, qui ont eu lieu, pour la plupart à l’occasion de manifestations pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Au lendemain de la publication de ce rapport qui peint en noir la situation des droits de l’Homme en Guinée, le gouvernement guinéen n’a toujours pas réagi alors que beaucoup s’attendaient à une réaction dans l’immédiat de son porte parole au regard de la gravité des faits rapportés. Il est d’ailleurs probable que les autorités guinéennes ne réagissent pas à cette actualité, comme elles le font souvent pour plusieurs autres.
Récemment l’ONG reporter Sans Frontière (RSF) a publié son annuel sur le respect de la liberté de presse en Guinée, malgré les quelques point engrangés par la Guinée dans le classement, le gouvernement guinéen ne s’est jamais prononcé sur cette actualité. Une manière peut être de montrer qu’elle n’y accorde pas trop d’importance.
TJL