« La Guinée voulait qu’il soit arrêté et retourné dans son pays par la procédure de remise de police à police qui exclut le juge, garant des libertés sur le territoire national de tout contrôle ».
Nous n’affirmons rien, l’avocat du militaire guinéen dont l’arrestation (à Dakar) a été révélé par la presse annonce, dans un communiqué, annonce le refus des autorités sénégalaise de l’extrader en Guinée. « La Guinée voulait qu’il soit arrêté et retourné dans son pays par la procédure de remise de police à police qui exclut le juge, garant des libertés sur le territoire national de tout contrôle », écrit Me Ciré Clédor LY.
Il poursuit en donnant le détail du contentieux à l’origine des ennuie de cet élément des Forces spéciales guinéennees. « C’est le chef direct de Daouda BANGOURA dans les forces spéciales qui aurait porté plainte pour vol d’une somme dargent dont il ne pourrait jamais justifier lorigine licite. Et dans la procédure, il [le chef direct de Daouda] sest présenté comme un commercant en trompant interpol Sénégal », explique-t-il.
Ce qui, selon l’avocat, aurait fait douter le « Parquet Général » de Dakar qui « aurait donné un avis favorable, mais le dossier étant suspect à cause de non dits, les autorités nont pas accepté cette procédure douteuse et nont pas permis la remise, surtout que l’avocat a alerté avec forte documentation que son client risquait la torture et la disparition suivie de mort s’il était remis à la Guinée ».
À en croire le communiqué, « le pauvre Daouda a été remis au procureur par interpol, sur demande du procureur général qui ne veut rien entendre, même s’il n’existe aucun argument juridique pour envoyer la personne en prison ».
Arrêté il y a plus d’une semaine, le militaire guinéen devrait à nouveau se présenter au procureur sénégalais ce vendredi, selon le même communiqué.
La Guinée est dirigée par l’ancien Commandant des Forces spéciales, une unité qui a réussi un coup d’État contre Alpha CONDÉ. Des militaires soupçonnés de faumenter un coup d’État contre lui (Mamadi DOUMBOUYA) ont été arrêtés. Le dernier cas en date est celui du Général Sadiba KOULIBALY, ex-Chef d’état-major de l’armée de terre, décédé des jours après son arrestation brutale (il y a eu échange de tirs) et sa détention. Récemment, le Procureur général de la République a cité deux autres éléments de l’armée guinéenne portés disparus depuis 2023.
Saa Joseph KADOUNO