L’axe Sonfonia (banlieu est de Conakry)-Kagbélen (Dubréka) sur la route Le Prince est un véritable calvaire pour ses usagers. Du rond-point T8 au carrefour de la Cimenterie jusqu’à Baillobaya, les nids de poule et les embouteillages règnent en maîtres, rendant chaque trajet périlleux et éprouvant. Ce mercredi, 7 août 2024, guineepanorama.com est allé constater l’étendue des dégâts. Entre dégradations poussées et infrastructures, témoignages des riverains et chauffeurs de cette artère incontournable de Conakry.
Les usagers de la route de prince déplorent la dégradation très poussée de la chaussée, notamment, au niveau du rond-point de la T8, au carrefour de la Cimenterie jusqu’au marché de Baillobaya. Il vous faut des parfois une longue attente pour la traversée de ces endroits. Les nids de poules sont visibles et créent d’énormes bouchons.
Souleymane BAH, un chauffeur de taxi que nous avons rencontré au rond point de la T8 explique leurs souffrances. « Nous les usagers, nous sommes confrontés à d’énormes difficultés. Vous connaissez l’état des routes de l’ autoroute le prince, à commencer de Sonfonia, la T8, en passant par la Cimenterie, Baillobaya , la chaussée est complètement dégradée. Quand il pleut, les trous se remplissent d’eau. Et puis les eaux de ruissellement déposent les ordures sur la piste [chaussée]. En leur tour bloquent le passage, donc on se déplace difficilement », a-t-il raconté.
Poursuivant, il estime que mêmes les accuse l’état piteux de la chaussée qui entraîne des pannes les obligeant parfois à dépenser de fortes sommes d’argent pour la réparation. « Tellement que l’état de la route est mauvais – nous sommes tout [le] temps au garage pour dépanner nos engins. Les mécaniciens nous demandent beaucoup de sommes d’argent », a-t-il expliqué
un conducteur de complètement trempé, Ibrahim BAH, que nous avons rencontré au carrefour de la Cimenterie affirme que c’est cette détérioration de la chaussée de la route qui est à l’origine des embouteillages.
« Cette dégradation très poussée de la chaussée résulte aux [provoque des] embouteillages et cela retarde les travailleurs de se rendre à leurs lieux de travail les matins. Même nous les taxi-motards [conducteurs de moto-taxi], c’est très difficile pour nous de nous trouver des clients à transporter », a-t-il affirmé.
Aly Pires CAMARA