1950, la communauté chrétienne commémore l’Assomption de Marie. À l’église catholique Saint André d’Hafia, située dans la commune de Dixinn, la cérémonie a été marquante. Germain CAMARA, responsable de la liturgie de la paroisse, revient sur l’importance de cette fête.
« La solennité de l’Assomption de Notre-Dame : aujourd’hui, l’Église célèbre l’Assomption, un dogme proclamé en 1950 [le 1er novembre] par le pape Pie XII. Cette solennité signifie que, à la fin de sa vie terrestre, le corps de la Vierge Marie n’a pas connu la décomposition, mais a été directement transporté au ciel. La première lecture tirée du Livre de l’Apocalypse évoque la grandeur et la majesté de Marie, symbolisée par la femme couronnée d’étoiles qui donne naissance à un enfant appelé à régner sur toutes les nations. Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous rappelle que Christ, le premier ressuscité des morts, préfigure notre propre résurrection. L’Évangile de Saint Luc présente le Magnificat, ce chant magnifique prononcé par Marie lors de sa visite à sa cousine Élisabeth », a-t-il expliqué.
Colate Thea BANGOURA, une autre fidèle de la paroisse, a exprimé ses sentiments en ces termes : « C’est un sentiment de joie que nous célébrons aujourd’hui l’Assomption, que nous appelons aussi la fête de la Vierge Marie. Cette célébration nous rappelle l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et la visitation de la Sainte Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, un moment qui a incarné l’espérance chrétienne. »
Mamadou Mouctar SYLLA