Le ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures a annoncé sur sa page Facebook la clôture réussie de la mission d’évaluation du Projet Eau et Assainissement de Guinée (PEAG). Cette mission, menée conjointement par la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union Européenne, a l’engagement des deux partenaires à financer ce projet qui vise à améliorer les infrastructures d’eau et d’assainissement à travers le pays.
Le PEAG bénéficie désormais d’un financement complet. La BEI a confirmé un prêt de 220 millions d’euros, tandis que la Banque Mondiale a alloué 200 millions de dollars. En outre, l’Union Européenne a accordé une subvention de 26 millions d’euros. Le gouvernement guinéen, quant à lui, s’est engagé à verser 15 millions de dollars, comblant ainsi le budget nécessaire à la pleine réalisation du projet, selon le ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures qui a fait l’annonce sur Facebook.
Au-delà du financement, la mission a permis de finaliser un chronogramme détaillé pour la mise en œuvre du PEAG et d’identifier les réformes indispensables, notamment l’adoption d’une nouvelle lettre de politique sectorielle et la révision de la tarification dans le secteur de l’eau. Le MEHH assure que ces étapes sont essentielles pour assurer la durabilité du projet et son efficacité à long terme.
Des écarts dans les chiffres
Il y a une nette différence entre les montants annoncés en début de mission et ceux confirmés à la fin. Voici ce que le MEHH avait communiqué trois jours plus tôt : « Ce projet bénéficie d’un financement de 200 millions USD de la Banque Mondiale et de 200 millions d’euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), incluant une subvention de 25 millions d’euros de l’Union Européenne. Lors de cette rencontre, la BEI a annoncé une rallonge de 28 millions d’euros, portant son soutien total à 228 millions d’euros. »
200 millions ou 228 millions, en tout cas, nous sommes encore loin des trois milliards dont la Guinée a besoin pour résoudre la problématique d’accès à l’eau de sa population. Toutefois, l’annonce de ces différents financements dans le cadre du projet PEAG devrait apporter des changements importants dans ce sous-secteur de l’Énergie.