Le 25 septembre 2024, la famille de Pépé Célestin BILIVOGUI, ex-responsable du service des pensions militaires, apprenait avec stupeur le décès de ce dernier. Alors que la douleur s’empare des proches, une nouvelle épreuve semble s’imposer à eux : l’attente de la restitution du corps. Le frère du défunt, interrogé sur la situation, partage les difficultés rencontrées.
Concernant l’avancement des démarches pour récupérer la dépouille, le frère de BILIVOGUI a déclaré : « Jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu le corps. À cause de la fête de l’indépendance, les démarches de l’avocat dans ce sens ont été interrompues. Mais lundi, nous allons essayer de voir encore », a déclaré Siba BILIVOGUI.
Il explique que les démarches pour la restitution de la dépouille ont été interrompues à cause des célébrations de l’anniversaire de l’indépendance. « Les démarches de l’avocat ont été interrompues. Mais lundi, nous allons essayer de voir encore », a-t-il précisé, reflétant ainsi son impatience devant cette situation délicate.
Son avocat, justement, Me Salifou BÉAVOGUI, nous l’avons joint au téléphone. Il a confirmé que les autorités n’ont toujours pas accédé à leur demande. Cependant, l’avocat s’est réservé de donné les détails sur les démarches en cours.
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Lorsqu’on lui demande s’il pense que les autorités pourraient organiser des funérailles militaires, à l’image de celles de Sadiba KOULIBALY, Chef d’état-major général de l’Armée entre octobre 2021 et mai 2023, mort quelques jours après son arrestation, le frère de l’ex-responsable des pensions militaires se montre catégorique : « Il n’est [n’était] plus militaire ! Quelqu’un qu’on a arrêté, on l’a licencié – depuis son arrestation, on n’a pas reçu son salaire. Donc c’est un civil ! Ils n’ont qu’à nous rendre le corps. C’est une plaidoirie parce qu’on ne peut pas se taper la poitrine devant l’autorité. »
En attendant, l’attente et l’incompréhension pèsent sur les proches du défunt.
Saa Joseph KADOUNO
