La Russie a fait adopter une résolution aux Nations Unies intitulée « Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et autres pratiques alimentant les formes contemporaines de racisme, discrimination raciale, xénophobie et intolérance associée », ce lundi 11 novembre 2024. Ce texte, soutenu par 40 pays, a reçu un accueil contrasté, reflétant une fracture nette au sein de la communauté internationale.
La résolution a été adoptée avec 116 voix pour, 54 contre, et 11 abstentions, selon le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les abstentionnistes figurent deux pays africains : le Liberia et le Soudan du Sud. La position de ces deux pays interroge étant du continent africain et dont les peuples sont de peau noire, souvent cibles d’actes racistes.
Les pays ayant voté contre sont majoritairement des nations occidentales, les États-Unis en tête. Les autres sont : le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Ce choix reflète une divergence de perspectives entre l’Occident et les autres blocs mondiaux. Voici la liste complète des pays ayant exprimé leur opposition à la résolution : États-Unis, Canada, Ukraine, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne, Pologne, Moldavie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Autriche, Australie, Albanie, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Tchéquie, Danemark, Finlande, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Japon, Andorre, Bosnie-Herzégovine, Fidji, Géorgie, Hongrie, Nouvelle-Zélande, Islande, Irlande, Kiribati, Liechtenstein, Luxembourg, Malawi, Malte, Monténégro, Norvège, Saint-Marin, Macédoine du Nord, Monaco, Îles Marshall, Micronésie, République de Corée, Palaos, Tonga.
Lire aussi : Défense : la Russie offre son expertise au Sénégal et à d’autres pays africains
Ce vote réflète une polarisation géopolitique profonde sur la question de la mémoire historique et du combat contre les idéologies discriminatoires.
Saa Joseph KADOUNO