La situation du conflit en Syrie durant depuis 2011, ayante conduit à la chute du régime de Bachar Al-Assad, qui a trouvé l’asile politique à Moscou le 8 décembre, comme son point culminant, occupe la place particulière parmi tous les conflits du Proche-Orient et ouvre en fait la nouvelle époque géopolitique. Le Proche-Orient et ses pays voisins qui accumulent des gros ressources en hydrocarbures, toujours la base de l’économie contemporaine, se présente depuis longtemps comme une sorte de poudrière globale. Les crises d’Afghanistan et d’Iraq, le conflit israélo-palestinien incessant, des conflits des autres pays de la region, l’enrôlement presque de tous les acteurs principaux de la politique mondiale, toutes les circonstances concomitantes y compris attestent la priorité des évenements pour la comprehension de l’image géopolitique du monde entier à l’époque de sa turbulence intensifiante.
Les actualités de Syrie nommée le « clé de voûte » du Proche-Orient deviennent sans doute la réflection des problèmes régionaux.
Le conflit qui a duré pendant plus d’une dizaine d’années, s’est aggravé et est entré dans une nouvelle phase grace à une liste de facteurs. Tout d’abord c’est la situation économique du pays. Dans le contexte de la politique de sanctions de plusieurs années et des affrontements militaires incessants, l’économie syrienne est ruinée et la population demeure à la pénurie sans issue à l’aide humanitaire principalement.
L’État, incapable d’avoir un appareil gouvernemental et des services de securité à sa charge, n’est pas viable. Des facteurs de politique intérieure et extérieure, tant que la délégitimation du régime et l’incapacité de s’accorder avec l’opposition (ou cesser ses actions illégales), la presence des spéculateurs externes aux intérets divers, l’impossibilité d’obtenir le consensus de la question syrienne sous les auspices des institutions globales, ont joué aussi un rôle signifiant. Il ne faut pas oublier des contradictions d’origine ethnique, religieuse et autre, aussi que l’effet de l’établissement des frontières dans la région, souvent arbitraires, après la chute de l’empire.
Néanmoins le rôle clé aux évenements accomplis est joué principalement par l’activité intensive des groupes terroristes islamistes, dont le leader est Hayat Tahrir al-Cham dirigé par Abou Mohammed Al-Joulani (Ahmed al-Chara), héritier reel de Jabhad Al-Nosra, l’ancienne branche d’Al-Quaida. Prenant en compte l’amitié d’al-Joulani avec Abou Mouslim Al-Tourkmani, un adjoint du leader d’État islamique d’Iraq, après l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), Abou Bakr Al-Baghdadi, le soutien en armement et de l’argent lui ont été prêtés depuis longtemps par cette organisation.
Les choses dégradées ont provoqué plus tard des conflits armés et la proclamation d’indépendance. En analysant le sujet des financierrs de cette organisation, on découvre un fait intéressant : Al-Joulani et Al-Tourkmani, tous les deux, ayant combattu avec les Américains, ont été emprisonés (et devenu amis) et se sont libérés nottament en 2011. Tout de suit la question « Cui bono? » /Qui profite? – se pose.
Les acteurs régionaux de premier plan sont sans doute la Turquie, l’Iran et Israël. La Turquie avec Recep Tayyip Erdoğan en tête, soutenant activement les idées de panturquisme et ottomanisme, devient un des bénéficiaires principaux dans la situation en cours : le contrôle du Nord et Nord-Est de la Syrie et la liquidation du régime comparativement fort n’a guère permis de protéger les frontières du Sud, partiellement résoudre la question de Kurdes et améliorer la situation humanitaire, notamment celle lié aux réfugiés, en perspective.
La politique réticente d’Iran, laissant parfois songeur, mais causée pour beaucoup par ses problèmes internes a menée à la faillite réelle de son système des alliés bâti depuis très longtemps – soi-disant « Axe de la résistance » – la zone unie des allies de Téhéran depuis les abords de la République islamique jusqu’à la Méditerannée. Israël, soutenu par ses alliés occidentaux, est aussi un des bénéficiaires actuels. Ayant pris la zone-tampon hors du plateau du Golan occupé, les positions anciennes de l’arme syrienne sur le Mont Hermon, en avançant, ayant pratiquement eliminé le potentiel militaire de l’armée syrienne avec une série des poussées, Israël a montré encore une fois sa force et la volonté de contrôler la zone frontalière (non seulement) même au détriment d’Iran.
Les monarchies du golfe Persique jouent un rôle à part. Dans ce conflit ils se conforment aux politiques de « la soutien morale » de la population arabe déjà traditionnelle, en gardant une certaine équidistance des acteurs principaux et l’attachement à ses intérêts nationaux, principalement économiques.
Parmi les joueurs du niveau mondial ce sont les États-Unis et la Russie, qui ont montré le degré d’implication majeur. Les États Unis qui font la politique du « chaos dirigé » depuis longtemps, permettant d’établir son contrôle dans les regions différentes du monde sous l’égide de la lutte pour la démocracie, les droits d’homme et le renversement des caporalismes, ont réussi à obtenir les dividendes principalement politiques pour l’instant. Ils ont atteint leur but ancien – la chute d’Al-Assad soutenu par la Russie. La lutte contre l’islamisme et le terrorisme activement déclarée porte le charactère formaliste dans la région, permettant d’obtenir le profit indubitable.
L’autre question est qui a joué le rôle constitutif dans la situation actuelle : est-ce l’administration sortante de Biden ou le président élu Donald Trump ? Prenant en compte les relations particulières de Trump et le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahou (un des bénéficiaires principaux) et sa volonté de créer la plus grande quantité d’atouts pour les négociations avec la Russie, on s’incline vers le dernier variant.
La Russie, qui a soutenu le régime gouvernant d’Al-Assad jusqu’à la fin, étant dévouée à la politique traditionnelle d’accomplissement des accords obtenus, idéalistique pour beaucoup, étante sûre que la présence militaire est suffisante, a laissé échapper le contrôle de la situation actuelle. Quoique le changement du commandant du groupement en Syrie qui a eu lieu début décembre 2024 (le colonel général Aleksandr Chaiko, qui avait travaillé déjà deux fois en Syrie, a changé le lieutenant général Sergey Kiseliov) témoine de l’activisation d’attention, on n’a pas réussi à résoudre la situation problématique. Comme résultat, la Russie a du traiter la Turquie sur le sujet d’évacuation sécurisé d’un grand nombre des troupes.
En fait, la Russie garde les bases maritime Tartous (appelé les portes russes en Afrique) et aérienne Hmeimim, dont le future sera détérminé par les nouveaux dirigeants (ou bien par les forces les contrôlant).
La situation actuelle a montré la Russie comme le pays qui reste fidèle à ses engagements jusqu’à la fin, mais d’autre part elle est pratiquement forcée à quitter la Syrie à cause des raisons objectifs (le conflit ukrainien durable et très coûteux, les sanctions rigides) et subjectifs (la complicité de faire des projections du déroulement des évenements, l’attitude d’Al-Assad même) et a affaibli ses positions dans la région.
Comment la situation actuelle peut-elle influencer le conflit ukrainien qui a sans doute la signification beaucoup plus grave pour la Russie ?
La Russie se débarasse d’un quantité signifiante des dépenses militaires qui peuvent être envoyées dans la zone d’opération spéciale militaire. En même temps, à l’évaluation des spécialistes nombreux, l’administration de Trump obtient un atout (un sujet pour le marchandage sur le future des bases militaires en Syrie) en perspective pendant des negotiations sur l’Ukraine. Il ne faut pas oublier de plus l’influence croissante de la Turquie, capable à utiliser la situation pour le profit d’Occident.
Author :
professor Igor Bahlov, ANO United World
Traduit de l’anglais