Les conseillers du Conseil National de la Transition (CNT) ont examiné et adopté à l’unanimité le volet recettes du projet de loi de finances initiale pour l’année 2025 lors d’une plénière ce lundi, 23 décembre 2024. Sur les 81 conseillers inscrits, 67 ont répondu présents à l’appel nominal, 7 étaient excusés et 7 absents. Après ce rituel habituel, le rapport relatif au volet recettes a été présenté par Goamou Faraba KONÉ, rapporteur général du CNT.
Selon ce rapport, les recettes prévisionnelles pour l’année 2025 s’élèvent à 35 073,41 milliards GNF, soit une hausse de 14,09 % par rapport à la Loi de Finances Rectificative (LFR) de 2024, qui affichait 30 741,68 milliards GNF. Cette augmentation de 4 331,73 milliards GNF résulte de plusieurs facteurs, notamment :
• La poursuite des réformes et de la modernisation des régies financières ;
• L’application du prix de référence de la bauxite ;
• L’élargissement de l’assiette fiscale.
Ces recettes sont réparties comme suit :
• Budget général : 33 878,76 milliards GNF, représentant 96,59 % des recettes totales ;
• Budgets d’affectation spéciale (BAS) : 1 194,65 milliards GNF, soit 3,41 %.
Les contributions des principales régies financières
Pour atteindre cet objectif, l’État mise sur des performances accrues des principales directions financières :
• Direction Générale des Impôts (DGI) : 17 291,47 milliards GNF, contre 15 325,29 milliards GNF en 2024, soit une progression de 12,83 % ;
• Direction Générale des Douanes (DGD) : 13 463,29 milliards GNF, contre 10 902,06 milliards GNF en 2024, soit une augmentation de 23,49 % ;
• Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) : 2 882,79 milliards GNF, contre 3 045,47 milliards GNF en 2024, marquant une baisse de 5,34 %.
Mamadou Mouctar SYLLA