Après plusieurs mois de détention et de procédures judiciaires complexes, la chanteuse malienne Rokia TRAORÉ a été libérée à la suite d’un accord validé par le tribunal de Bruxelles, le 22 janvier 2025. Cet accord, conclu avec son ex-conjoint dans le cadre d’un différend autour de la garde de leur enfant, marque un tournant dans une affaire qui avait suscité de nombreuses réactions sur les plans juridique et médiatique.
Rokia TRAORÉ, âgée de 51 ans, avait été transférée de l’Italie à la Belgique en novembre 2024, après avoir dénoncé dans une lettre publique le traitement qu’elle considérait comme injuste de la part des juridictions italiennes.
« Aujourd’hui, Madame TRAORÉ retrouve la liberté », a déclaré son avocat, Dimitri De Béco, cité par AFP, tout en précisant que cette liberté reste conditionnée. La chanteuse devra en effet demeurer sur le territoire européen et se présenter devant la justice belge lors des prochaines audiences.
La prochaine étape de cette affaire est fixée à juin 2025, date à laquelle le tribunal examinera la mise en œuvre de l’accord. Si les conditions sont respectées, les futures audiences pourraient se limiter à de « simples formalités », selon AFP.
Ce dénouement, bien qu’encore provisoire, marque un soulagement pour Rokia Traoré, qui voit son combat pour la garde de son enfant progresser dans un cadre judiciaire désormais moins contraignant. Cependant, l’affaire reste un rappel des défis que représentent les litiges internationaux sur la garde d’enfants, où s’entremêlent droits parentaux, exigences judiciaires et pressions émotionnelles.
Saa Joseph KADOUNO