Son retour, à Conakry, a été annoncé sous fond de tension avec des rumeurs persistantes d’une prétendue arrestation, dès sa descente d’avion. Ce dimanche 15 mai, Antonio SOUARÉ a effectivement regagné la capitale guinéenne dans une atmosphère assez particulière à l’aéroport de Conakry.
Ce qui s’est passé.
A 14h 30 minutes, soit deux heures avant l’atterrissage du Boeing d’Ethiopian Airlines, transportant le patron de la FEGUIFOOT, un impressionnant dispositif sécuritaire à été mis en place. Des gendarmes armés jusqu’aux dents ont été postés à la rentrée de l’aéroport, à partir de la voie principale. Ces agents encagoulés avaient pour instruction d’empêcher tout attroupement dans l’enceinte de l’aéroport, ils avaient aussi reçu l’ordre d’empêcher l’accès aux journalistes venus couvrir l’arrivée d’Antonio. Plusieurs véhicules qui avaient à leur bord des personnes venues accueillir ou soutenir le patron du groupe SAMGBM, n’ont pu accéder à la cour.
À l’intérieur du parking réservé aux véhicules ordinaires, on a pu constater une patrouille de d’agents armés sur une moto. Sur le parking VIP le constat était le même avec une présence plus remarquée de policiers et de gendarmes. Tous avaient l’air déterminé à faire appliquer des ordres reçus.
Des artistes bloqués
Elie Kamano, Takana Zion, Ibro Diabaté, Ibro Gnamet, Oudy 1er, pour ne citer que ceux la, ont vu l’accès du hall de l’aéroport bloqués à leur arrivée. Toutes les tentatives et autres démarches menées par Elie Kamano ou Oudy et Takana sont restées sans succès. Les policiers ont opposé un refus catégorique, sous prétexte qu’ils ont reçu des ordres. Les tensions sont vites montées mais les choses sont entrées dans l’ordre avec l’intervention de certaines bonnes volontés. La cohorte d’artistes a fini par obtempérer en restant aux abords du parking, il était 15 heures 40.
Arrivée d’Antonio
A 16 heures 20 minutes, l’atterrissage d’Ethiopian a été annoncé et très vite, des mouvements ont commencé. Le seul véhicule d’Antonio autorisé à accéder au parking (les autres ayant été refoulés ) a pris position devant l’entrée. Alors que les artistes et les soutiens de l’homme d’affaire se mettaient en place pour des salutations d’usage, les gendarmes se sont vite interposés pour contraindre le président de l’UFOA zone A de rentrer dans son véhicule de commandement et quitter les lieux. Il l’a fait, après une légère salutation, les mains tendues à distance vers ses soutiens. A la sortie de l’aéroport où l’attendait une foule compacte et des journalistes, le cortège à été bloqué d’abord par Sogoboly, un de ses plus grands lieutenants qui, contre toute attente, s’est étalé de tout son long devant le véhicule de son patron.
Après au moins 30 secondes, il s’est relevé sous les acclamations du public. Ensuite les jeunes présents ont exigé de voir Antonio pour être rassuré, une demande à laquelle il s’apprêtait à accéder quand des éléments de sa garde rapprochée ont émis un refus catégorique accusant des raisons sécuritaires. Sans trop d’insistance, les véhicule vont se fondre dans la foule, pour prendre la direction du domicile privée d’Antonio à Lambany.
De Gbessia à Lambany en passant par Bambeto, Kipé et Kaporo, Antonio SOUARÉ est arrivé tout doucement chez lui sans aucune inquiétude, il a été, au contraire accompagné tout le long du trajet par une vingtaine de véhicules. « Nois allons l’accompagner jusqu’à son domicile, pour être rassuré qu’il ne sera pas arrêté » a fait savoir un des soutiens.
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