Le président de la transition, Mamadi DOUMBOUYA, a procédé jeudi à la nomination des chefs de services préfectoraux des affaires politiques et électorales dans un contexte politique marqué par l’approche des échéances électorales cruciales. Cette décision s’inscrit dans une dynamique de préparation aux élections, qui sont essentielles pour la consolidation de la démocratie en Guinée.
La nomination de ces responsables intervient à un moment où le pays cherche à établir un cadre électoral stable, en dépit des tensions politiques et des défis institutionnels qui ont caractérisé la transition depuis la prise de pouvoir de DOUMBOUYA en 2021. En désignant des professionnels issus de divers horizons, le président semble vouloir renforcer la compétence et la légitimité des services chargés de superviser le processus électoral.
Composition des nominations
La liste des nommés reflète une diversité de parcours académiques et professionnels, englobant des juristes, sociologues, politologues, et autres experts. Cela peut être interprété comme une volonté d’apporter une expertise variée dans la gestion des affaires électorales, essentiel pour assurer une conduite transparente et équitable des élections. Voici quelques exemples :
– Coyah : Amiyata KABA, juriste, matricule 2464681.
– Boké : Farama MARA, politologue, matricule 318095N.
– Labé : Algassimou DIALLO, administrateur civil, matricule 315177M.
Implications des nominations
1. Renforcement de la Légitimité : En choisissant des individus ayant une solide formation académique et professionnelle, le gouvernement tente de renforcer la légitimité de ses institutions dans un climat de méfiance. Ces nominations pourraient contribuer à instaurer la confiance du public dans le processus électoral.
2. Répondre aux Défis Électoraux : Avec les élections en vue, ces responsables seront chargés de la mise en œuvre des politiques électorales et de la régulation des comportements électoraux. Ils auront pour mission de garantir que les élections se déroulent dans un cadre de transparence et d’équité, en tenant compte des préoccupations des différentes parties prenantes.
3. Gestion des Tensions : les nominations pourraient également viser à apaiser les tensions entre le pouvoir et l’opposition en montrant une ouverture à la diversité et à l’inclusion dans la gestion des affaires électorales, même si l’on n’ignore leur appartenance politique. La présence de professionnels de différents secteurs peut favoriser un dialogue constructif.
Reste à voir comment ces nominations se traduiront sur le terrain et si elles contribueront effectivement à un processus électoral apaisé et crédible.
La rédaction