Au cours de cette interview accordée à France 24 et Rfi, le président de l’UFDG a été interrogé sur plusieurs sujets, notamment les propos ethniques et l’attaque du cortège de Kassory à Labé, son fief. A ce sujet Dalein réagit brièvement avant de renvoyer les journalistes à 2010, année à laquelle il avait accepté les résultats des élections au nom de la paix, selon lui.
Question des journalistes : Monsieur Cellou Dalein vous accusez votre adversaire d’instrumentalisés laquelle uestion ethnique mais lui le nie farouchement et il accuse vos militants d’avoir caillasse le convoi du premier ministre dans votre fief à Labé… ?
Cellou Dalein : J’ai écouté Alpha Condé lorsque vous l’interviewiez, il a nié avoir parlé d’etnie, mais je vais vous envoyer l’audio. Il n’y a pas plus d’un mois, il n’a pas pu assumer cela parce que ce n’est pas d’assumer publiquement. Il l’a dit publiquement, l’audio existe, je vais vous l’envoyer.
Les violences, ce ne sont pas des choses que l’UFDG souhaite, nous avons toujours appelé au calme. Vous savez, en 2010, j’ai gagné les élections, c’est au nom de la paix que j’a renoncé à ma victoire parce que les tensions de nature ethnique créées par monsieur Alpha Condé étaient tel que si je refusais d’accepter les résultats issus des urnes le pays risquait de s’embraser, j’ai accepté. Comment expliquer qu’avec 44% des voix au premier tour, Alpha n’avait que 18%. Son rapport de force n’a pas changé, il a changé mais pas suffisamment pour lui permettre de me battre dans une élection. Aujourd’hui,Alpha Condé ne peut pas avoir les 18 pour-cent qu’il a eu en 2010. La population n’est pas satisfaite de ce qu’il.a fait » a rappelé le principal challenger d’Alpha Condé.
Décryptage signé Antoine/ guineepanorama.com