Catégorie : MEDIAS

  • Diplomatie : des associations de presse reçues par les Nations Unies en Guinée

    Diplomatie : des associations de presse reçues par les Nations Unies en Guinée

    La mission des Nations Unies venue évaluer la transition guinéenne poursuit ses consultations. Elle a rencontré les Associations de presse ce mercredi 13 novembre. Cette rencontre a permis aux professionnels des médias de porter à la connaissance des émissaires de l’ONU les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

    Après les acteurs politiques et ceux de la société civile, c’était au tour de la presse de rencontrer la délégation onusienne, en mission depuis plusieurs jours en Guinée. L’objectif de cette réunion est de recueillir leurs points de vue sur les actions en cours dans le cadre de la transition. Aboubacar CAMARA, président de l’URTELGUI, a salué cette initiative.

    « Nous avons bien apprécié cette attitude des Nations Unies. Nous avons, avec l’ensemble des autres acteurs de la presse, exposé nos difficultés actuelles, notamment le retrait des agréments de certains médias. Des doléances ont ainsi été formulées pour qu’à l’issue de cette mission, un dialogue puisse être rétabli avec les autorités guinéennes en vue de la réouverture de ces médias », a-t-il déclaré.

    Aboubacar CAMARA, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) lors d’une interview après la recontre entre la mission d’évaluation de la transition guinéenne de l’ONU et les Associations de presse/Mercredi, 13 novembre 2024 – Photo : Mamadou Mouctar SYLLA – Guineepanorama.com

    Les échanges ont principalement porté sur les problèmes des médias, parmi lesquels la fermeture de certaines rédactions et la persécution récente de journalistes. Sékou Jamal PENDESSA, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), espère que ces consultations permettront aux médias de reprendre leurs activités.

    Sékou Jamal PENDESSA, Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) lors d’une interview après la recontre entre la mission d’évaluation de la transition guinéenne de l’ONU et les Associations de presse/Mercredi, 13 novembre 2024 – Photo : Mamadou Mouctar SYLLA – Guineepanorama.com

    « Ils avaient déjà une idée de ce que nous vivons, mais il était important de détailler la situation. La fermeture des médias a causé près de 1000 pertes d’emplois, avec des cas particulièrement douloureux pour certains journalistes. Nous avons aussi évoqué les menaces et tentatives d’enlèvement dont sont victimes certains journalistes, obligés de vivre dans la clandestinité dans leur propre pays. Nous avons soumis de nombreux problèmes, en nous appuyant sur le rapport du SPPG 2024. En parallèle, nous avons remis un mémorandum qui aborde toutes nos difficultés, y compris le cas d’un journaliste actuellement emprisonné. Nous espérons que la mission des Nations Unies, envoyée à la demande du gouvernement guinéen, pourra contribuer à une libération rapide de la presse », a-t-il ajouté.

    Mamadou Mouctar SYLLA

  • Justice : le journaliste Bakary BAMBA Gamalo reste en prison 

    Justice : le journaliste Bakary BAMBA Gamalo reste en prison 

    Le journaliste Bakary BAMBA Gamalo, du journal Baobab, a de nouveau comparu devant le tribunal de Première instance de Kaloum ce mardi 12 novembre 2024. Il est poursuivi par le président de la CRIEF pour atteinte à la vie privée.

    Il s’agit de la troisième comparution de Gamalo devant ce tribunal dans cette affaire. Cependant, dès l’ouverture de l’audience, le dossier a été renvoyé au 19 novembre 2024. Le juge a justifié ce renvoi par l’absence des avocats. Le journaliste a donc été reconduit en prison, où il est détenu depuis près d’un mois. Cette situation a provoqué l’indignation de Sékou Jamal PENDESSA, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la Presse de Guinée (SPPG).

    Lire aussi : Médias/mise en place de l’OGAP, le sppg pas d’accord : “si on vous y invite dites-leur que vous n’y allez pas” Sekou jamal Pendessa.

    « Depuis près d’un mois maintenant, ce ne sont que des reports, » a-a-t-il déploré. « On le programme en fin de journée, et quand l’audience arrive, on nous dit que le dossier est renvoyé. Les avocats ont introduit une demande de mise en liberté, mais elle est systématiquement rejetée, apparemment dans le seul but de lui nuire. Je pense que le ministre de la Justice doit prendre ses responsabilités. Dans la vie, il faut éviter d’être condamné par l’histoire. Son département comprend le volet des droits de l’homme, et voilà un journaliste dont les droits les plus élémentaires sont bafoués. Il devrait intervenir pour que cette situation cesse, » a ajouté PENDESSA.

    Mamadou Mouctar SYLLA

  • SPPG : Ibrahima Kalil DIALLO démissionne

    SPPG : Ibrahima Kalil DIALLO démissionne

    Le Syndicat des Professionnels de la Presse en Guinée (SPPG) a annoncé tard la nuit du dimanche, 10 novembre 2024, la démission la démission de son Secrétaire général adjoint, Ibrahima Kalil DIALLO.

    L’annonce faite la page Facebook du SPPG ne fait pas mention des motivations d’une telle décision. Le syndicat a uniquement indiqué que Kalil « compte explorer de nouvelles aventures » pour lesquelles il lui « souhaite bonne chance ».

    Les nouvelles aventures de Kalil ne sont plus un secret : la politique. L’ancien journaliste de FIM FM, auparavant journaliste présentateur à Espace TV et FM a clairement affiché ses intentions dans ce domaine en ambitionnant de devenir maire de la Commune de Lambayi qui l’a vu naître. Le retrait de l’agrément dqe son organe de presse a dû accélérer les choses. 

    Nous y reviendrons !

    Lire aussi : Médias : « C’est un combat qu’on va mener jusqu’au bout », déclare Sékou Jamal PENDESSA du SPPG

  • « Grandes Gueules, » « On Refait le Monde, » « Mirador » : que sont devenus les chroniqueurs de ces talk-shows

    « Grandes Gueules, » « On Refait le Monde, » « Mirador » : que sont devenus les chroniqueurs de ces talk-shows

    Depuis la fermetures des médias Espace FM et TV, Djoma FM et TV et Groupe Fréquence Médias, pour « non-respect des cahiers des charges » les chroniqueurs des émissions phares de ces médias respectivement, « Grandes Gueules » (Hadafo Médias), « On Refait le Monde » (Djoma Médias), et « Mirador » (Groupe Fréquence Médias) se sont redirigés vers de nouvelles carrières et activités. Voici un aperçu de leur parcours post-émission.

    Grandes Gueules

    – Lamine Guirassy  : PDG et animateur principal de Grandes Gueules, Lamine GUIRASSY s’est lancé dans la promotion de « La Mine d’Or », un livre écrit par Bademba BARRY, l’un de ses anciens animateurs. Cet ouvrage, qui retrace la vie de GUIRASSY, connaît un certain succès en Occident, notamment à Paris. Ce projet marque une transition pour GUIRASSY, qui reste impliqué dans les médias tout en prenant ses distances avec l’animation directe.

    – Tamba Zacharie MILLIMOUNO : ancien chroniqueur vedette, Tamba a troqué le micro pour l’agriculture, en devenant promoteur de la structure « Promesse, » dédiée à l’agriculture et à l’élevage. Sa page Facebook, créée en septembre dernier, a rapidement atteint 5 000 abonnés.

    Tamba a également exprimé publiquement sa désillusion vis-à-vis de la carrière journalistique, conseillant aux jeunes d’envisager d’autres métiers. Sa déclaration a provoqué des débats, entre partisans et détracteurs de cette prise de position. « Orienté(e) en Journalisme? Petit conseil Change si tu peux, un vétérinaire peut faire un bon journaliste. À défaut, profite-en pour diversifier tes compétences et tes savoir- faire. Pour tout le reste, Dieu saura faire. Bonne chance », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

    – Djiba MILLIMOUNO : contrairement à d’autres, Djiba MILLIMOUNO a continué de mener ses activités entrepreneuriales. Fondateur de la Structure Grand Concours Jeune Entrepreneurs (GJE), il coordonne des projets de soutien aux jeunes talents guinéens. C’est sous cette bannière qu’il a été désigné coordinateur de la 6ème Conférence annuel du Guineans Succeding in America (GSA) aux États-Unis. 

    Lire aussi : Synergie radios-télé pour l’an 3 du CNRD : Tamba Zakarie révèle

    Il est également à la tête de l’incubateur « Vision Large, » qui a récemment signé un partenariat avec le Fonds de Développement Industriel et des PME (FODIP).

    Djiba MILLIMOUNO se concentre donc pleinement sur le développement entrepreneurial, un domaine qu’il avait déjà investi avant : « Grandes Gueules ».

    On Refait le Monde

    – Lamine Mognouma CISSÉ : ancien chroniqueur de « On Refait le Monde », Lamine Mognouma s’est lancé dans le journalisme d’analyse avec le lancement de « Punchline », un hebdomadaire basé sur l’opinion et l’analyse des sujets d’actualité. Lors du lancement de ce magazine à la maison de la presse de Conakry, Mognouma a souligné son engagement pour l’éthique et la rigueur journalistique, promettant un traitement de l’information qui respecterait les principes déontologiques.

    « Le traitement de l’information n’est jamais particulier, suivant l’éthique et la déontologie, mais nous nous mettrons un cachet particulier dans le traitement de l’information, et nous serons très rigoureux là-dessus. Nous allons nous exercer une pression énorme, pour ne pas nous écarter du principe d’éthique et de déontologie. C’est un hebdomadaire qui sera consacré en grande partie à l’analyse et à l’opinion. C’est pourquoi, nous avons créé cet hebdomadaire », a-t-il déclaré.

    Mirador


    – Mamadou Oury DIALLO : ancien chroniqueur de Mirador, Mamadou Oury DIALLO a pris une direction différente en créant son propre parti politique, le Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL). Ce parti prône des valeurs comme la liberté, la justice et le patriotisme. Il a récemment déposé sa demande d’obtention des documents de reconnaissance officielle au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

    Le passage de DIALLO à la politique marque une transformation profonde pour celui qui a longtemps été une voix populaire et engagée dans les médias.

    Lire aussi : Médias : « C’est un combat qu’on va mener jusqu’au bout », déclare Sékou Jamal PENDESSA du SPPG

    Chroniqueurs discrets

    Si certains ont su rebondir publiquement, d’autres chroniqueurs des trois émissions semblent aujourd’hui mener une vie plus discrète. Eux qui étaient autrefois très présents sur les réseaux sociaux ont aujourd’hui disparu des radars. Que leur réserve l’avenir ?

    – Mohamed Mara, assez régulier sur les réseaux sociaux, a complètement disparu des radars depuis quelques mois. Que devient-il ?

    – ⁠Habib Marouane CAMARA, connu pour ses prises de position tranchées contre le pouvoir avait été suspendu avant la fermeture des médias. Depuis lors, l’opinion se demande ce qu’il devient. Sa dernière apparition remonte à un voyage qui l’avait conduit aux États Unis en compagnie de Facely KONATE et d’autres jeunes journalistes. Administrateur général du site www.lerévélateur.com, a t-il décidé de se consacrer entièrement à son site ?

    – ⁠Moussa Yero BAH, reconnue pour son combat contre les violences faites aux femmes, continuent la lutte à travers l’ONG F2DH. Elle était récemment aux États Unis sur invitation des autorités américaines à travers l’Ambassade.

    – ⁠Diaraye GUIRASSY

    – ⁠Talibé BARRY

    – ⁠Aboubacar CONDÉ, que deviennent-ils ?

    Les auditeurs, eux, restent dans l’attente de leur retour – même si ce retour s’effectuera peut-être sous d’autres formes que derrière un micro. 

    Nous y reviendrons ! Ceci n’est qu’un premier jet d’un grand dossier consacré aux médias fermés.

    Saa Joseph KADOUNO

  • Clôture du Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation à Kaliningrad : des participants africains partagent leur expérience enrichissante

    Clôture du Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation à Kaliningrad : des participants africains partagent leur expérience enrichissante

    Le Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation s’est achevé le 31 octobre à Kaliningrad après six jours d’échanges intenses. Cet événement, qui a rassemblé plus de 300 journalistes et blogueurs de 85 pays, visait à renforcer les compétences des jeunes professionnels des médias face aux enjeux de l’information dans un monde en perpétuelle mutation.

    Pour Formuh Fabian, journaliste camerounais, le forum a offert une occasion unique d’approfondir ses connaissances sur les défis actuels du journalisme, en particulier la lutte contre la désinformation. « Cet évènement était tellement éducatif. C’était l’opportunité pour les médias, surtout les hommes africains, d’apprendre à déceler les fake news des vraies news. On nous parle d’un monde multipolaire ; avant d’y aller, il faut qu’on éduque nos populations d’abord », a-t-il souligné, insistant sur la responsabilité des journalistes de fournir des informations fiables.

    Une Française, témoignant sous anonymat, a salué l’ouverture des échanges : « Ce qui est bien avec le SHUM c’est qu’on peut voir plusieurs professionnels du monde de la communication, des journalistes – les gens, on peut leur parler, ils sont assez ouverts, il y a des gens pas de tous les pays mais de tous les continents – c’est quelque chose que je trouve assez incroyable puisqu’on ne connaît pas grand chose de ces pays. Par exemple, les Français ont tendance à mettre un commentaire qui est inutil surtout les bobos – en tant que Franco-Russe, j’entend pas mal de conneries sur la Russie – mais moi, je me réserve de de dire quoi que ce soit sur un pays ».

    De son côté, Imrane, une participante algérienne a apprécié la diversité et l’énergie des débats. « J’ai trouvé que ce forum était très intéressant ! Il a rassemblé des gens de tous les pays. […] Je vois que ce genre d’initiative nous donne, nous les Africains, l’occasion de montrer nos projets et nos capacités au monde », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle avait pris part à un panel sur le journalisme moderne en Algérie.

    Lire aussi : Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation : les jeunes continuent à partager et à apprendre

    Le prince, un responsable média congolais, a également salué l’expérience. « Je fais partie des personnes qui devaient tenir une Master class. Ensuite, j’ai profité pour en apprendre beaucoup. J’ai d’abord découvert comment eux ils prononcent le journalisme – on a soumis [aussi] un projet donc je devait travailler avec eux pour comprendre ce qu’ils attendent en terme journalistique, ce qu’ils pensent et ça, c’est très important dans ma carrière », a-t-il confié, estimant que les échanges avec ses homologues et la découverte des pratiques journalistiques locales étaient essentiels pour enrichir sa carrière.

    Une cérémonie de clôture en hommage aux valeurs de partage et d’unité

    La cérémonie de clôture a mis en lumière les moments forts du forum, à travers une projection récapitulative, suivie de l’hymne russe et d’un discours de félicitations adressé aux participants et organisateurs. En guise de reconnaissance, des satisfécits ont été remis aux responsables de l’organisation et à certains jeunes volontaires. La soirée s’est conclue par une vidéo en hommage aux héros de Kaliningrad, accompagnée d’un chant patriotique célébrant l’esprit de la Russie.

    Ce forum a permis aux jeunes professionnels des médias de se rencontrer, d’échanger et d’apprendre les uns des autres. Ils se sont engagés à bâtir un journalisme de qualité.

    Saa Joseph KADOUNO

  • Justice : naissance d’un réseau d’avocats pour la défense des médias et des activistes des droits de l’Homme (SPPG)

    Justice : naissance d’un réseau d’avocats pour la défense des médias et des activistes des droits de l’Homme (SPPG)

    Dans une note adressée aux acteurs des médias, le syndicat des Professionnels de la presse de Guinée (SPPG) vient d’annoncer la naissance de ce réseau à Accra, au Ghana, du 7 au 9 octobre 2024. La Guinée est représenté dans ce réseau par Maitre Salifou Béavogui, avocat au barreau de Guinée, reconnu pour son soutien à la cause des journalistes guinéens.

    Maitre Salifou Béavogui, tout à fait à gauche de l’image

    Voici en intégralité l’information donnée par le SPPG.

    Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée SPPG a l’honneur d’informer les hommes de médias et défenseurs des droits et libertés qu’il existe désormais un réseau d’avocats pour la défense des médias et des activistes des droits de l’homme en Afrique de l’ouest.

    Composés d’éminents avocats venus de 16 pays de la sous-région, ce réseau parrainé par la fondation des médias pour l’Afrique de l’ouest, vient renforcer le dispositif de lutte contre les prédateurs de la liberté de la presse notamment. En Guinée ici, Maître Salifou BÉAVOGUI dit  Maître Béa est le Représentant de ce grand réseau d’avocats de renom. Il a activement pris part aux travaux des premières rencontres dudit réseau tenue les 7, 8 et 9 octobre dernier à Accra, au Ghana (voir photos ci-dessous).

    Le SPPG félicite  Maître_Béa pour cet honneur bien mérité exprimé à son égard au-delà de nos frontières; C’est en reconnaissance de plusieurs années de combat mené de façon désintéressée en faveur des hommes de médias. Le SPPG saisit cette occasion pour réitérer ses remerciements à tous les avocats qui, comme Maître Béa, continuent de défendre les journalistes souvent victimes de violences et d’abus d’autorités comme c’est le cas présentement pour le journaliste d’investigation Bakary Gamalo BAMBA sauvagement battu, séquestré et jeté en prison par le président de la CRIEF, Francis Kova Zoumanigui.

    Pour matérialiser son soutien exprimé dans la déclaration du 29 octobre 2024, le SPPG a constitué Maître #Béa pour défendre le doyen BAMBA qui est toujours en détention arbitraire à la maison centrale de Conakry.

     

    Service communication du SPPG

  • Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation : les jeunes continuent à partager et à apprendre

    Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation : les jeunes continuent à partager et à apprendre

    Le Forum Panrusse des Jeunes continue de battre son plein à Kaliningrad. Les jeunes participants, venus des quatre continents du monde, ont pris part à une série de masterclass enrichissantes, sur des thèmes divers tels que les médias sociaux, le journalisme, la création de contenus engageants et le développement de sites web. Les sessions ont été animées par des intervenants internationaux, dont de jeunes experts brésiliens et argentins (disposant de millions de followers sur les médias sociaux) qui ont apporté leurs expériences uniques sur les stratégies numériques.

    Après une quatrième journée très émouvante, cette 5ème journée a également été marquée par des travaux pratiques, organisés par groupes thématiques, pour permettre aux participants de mettre en pratique les compétences acquises. « Pour cette journée, on a été très chargés – on devait terminer un devoir – produire du contenu en tant que community manager pour des sociétés. J’ai pu aussi assister à une session d’un journaliste de guerre de l’opération spéciale russe. Il a pu témoigner ce qu’il a pu voir », raconte sous anonymat la seule participante française présente à cette rencontre, visiblement impressionné par les échanges.

    Des jeunes brésiliens et argentins s’apprêtent à animer un panel sur les médias sociaux au Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation/Kaliningrad, mercredi 30 octobre 2024 – Photo : Saa Joseph KADOUNO – guineepanorama.com

    Du côté des activités sportives, le biélorusse Ilian, qui fait partie du sous-groupe Aïkido, a eu l’occasion de découvrir ce sport par le biais du programme SHUM (Sport, Humanité, Union, Méthodologie). « Je connaissais pas l’Aïkido. Maintenant, j’ai beaucoup de connaissances sur ça. Nous avons beaucoup avancé dans le travail », confie-t-il.

    Iyan (Biélorussie) participant au Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM)/Kaliningrad, mercredi 30 octobre 2024 – Photo : Saa Joseph KADOUNO – guineepanorama.com

    Les témoignages de ces deux participants démontre le caractère universel de ce rendez-vous et de l’enthousiasme des participants, qui repartent chaque jour avec des connaissances nouvelles et des perspectives élargies sur le monde professionnel et sportif.

    Saa Joseph KADOUNO

  • SOS pour Odilon Théa : malade, cet ancien journaliste appelle à l’aide des bonnes volontés

    SOS pour Odilon Théa : malade, cet ancien journaliste appelle à l’aide des bonnes volontés

    Odilon Théa est une icone de la presse guinéenne qui a fait les beaux jours de ce métier à la Radio nationale et à la RTG. Malade depuis plusieurs années, son état s’aggrave de jour en jour. Nos confrères de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) l’ont rencontré ce mardi 29 octobre 2024, au quartier Kpama II dans la ville de N’Zérékoré ou il vit désormais. 

    Au sujet de son état de santé, voici ce qui leur a confié : « Cette maladie a commencé il y a plusieurs mois maintenant. Certains disent que c’est une maladie de la vieillesse. Mais ce que je peux vous dire est que, je ne suis nullement pas angoissé, ni stressé. Je supporte bien mon mal. Ça débuté petit à petit et on a essayé de me traiter mais ça n’a pas réussi jusque-là. Mais je garde toujours espoir. Je crois qu’un jour, je vais me retrouver bien. Donc on pourra courir ensemble si vous voulez. 

    Je tremble et je perds petit à petit ma voix

    À Conakry, j’ai été à l’hôpital Ignace Deen où on m’a fait un bilan, et on a trouvé que c’était de « petites maladies ». J’ai pris des médicaments, il y a eu beaucoup de dépenses qui ont été faite, mais pour le moment, ça n’a pas donné. On m’a fait passer au scanner mais là aussi impossible. Et aujourd’hui, la maladie a progressé et ça se sent dans ma voix. Je tremble et je perds petit à petit ma voix. Vous voyez, moi qui étais professeur de diction, maintenant je m’efforce à articuler.

    Venez vous occuper du ‘’Vieux’’ Odilon Théa, ça sera bon pour moi et pour ma famille. »

    Donc pour ceux qui peuvent m’aider, je suis à N’Zérékoré à Kpamah II, j’attends leurs assistances pour un examen complet de ma situation. Parce que personne ne m’a encore dit de quoi je souffre réellement. Venez vous occuper du ‘’Vieux’’ Odilon Théa, ça sera bon pour moi et pour ma famille. »

    Le 07 mars 2023, il a été célébré lors de la 3e édition des Médias Awards Guinée, pour ses 60 ans de carrière. A cette époque, il n’était pas au meilleur de sa forme, il tenait à peine debout et il avait du mal à marcher. Il avait fondu en larme au cours de cet événement car, avait dit, c’était la première fois qu’il bénéficiait d’autant d’honneur de tout sa carrière de journaliste.

    Odilon Théa entouré par l’équipe du Comité d’Organisation des MAG
    Odilon Théa et Justin Morel Junior
    Odilon Théa lors de son discours

    A rappeler que Odilon Théa est né en 1942 dans la sous-préfecture de Samoé située à 8 Km de la ville de N’Nzérékoré. Il st aujourd’hui âgé de 82 ans.

    La Rédaction du site guineepanorama.com lance un appel aux bonnes volontés, le ministère de l’information et de la communication en tête, afin d’aider le doyen Odilon Théa qui a servi la Guinée avec dévouement et amour.

     

    La rédaction

  • Médias – Signature de la convention collective : le ministre du travail veut contraindre les patrons de médias à aller plus vite

    Médias – Signature de la convention collective : le ministre du travail veut contraindre les patrons de médias à aller plus vite

    Pour sortir les journalistes de la précarité dans laquelle ils sont plongés dans l’exercice de leur métier, pourtant si noble, les autorités de la Transition souhaitent que les patrons de médias signent, dans un avenir proche, une convention collective pour leurs employés. Cette annonce a été faite par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Dr. Faya François BOUROUNO, cité par nos confrères du site d’information Africaguinee.

    Concrètement, cette convention collective, une fois adoptée, permettra de garantir un salaire décent à tout journaliste employé dans un média guinéen. Selon le ministre, le gouvernement s’active actuellement pour mettre en œuvre cette mesure dans les prochains mois. « Nous allons bientôt instaurer une convention collective dans le domaine des médias. Il faut que les patrons de presse cessent de traiter leur personnel de manière précaire. Nous voulons fixer un salaire minimum dans cette convention. Cela sera en votre avantage », a déclaré le ministre BOUROUNO.

    Quant à la liberté d’exercer le métier de journaliste, le ministre a assuré que le gouvernement actuel n’a pas l’intention d’entraver cette pratique, à condition que les journalistes respectent les règles déontologiques. « Personne ne va persécuter les journalistes ou leur interdire d’exercer leur métier s’ils respectent la déontologie. Cela est valable dans tous les pays du monde. Les États-Unis, par exemple, souvent considérés comme le plus grand modèle démocratique, n’autorisent pas les journalistes à dire ce qu’ils veulent sans restriction », a-t-il précisé, ajoutant que même dans les pays les plus démocratiques, la profession de journaliste est régie par des règles strictes. Cela implique des cahiers de charges et des sanctions pour ceux qui s’éloignent de la déontologie.

    Le gouvernement reconnaît, par ailleurs, que les journalistes effectuent un travail remarquable, mais qu’ils ne bénéficient pas toujours de conditions de travail décentes. La signature de cette convention collective est donc prioritaire pour mettre fin aux difficultés qui affectent le secteur des médias en République de Guinée. « La convention collective dans le secteur des médias est une priorité. D’ici quelques mois, nous allons exiger sa signature par les patrons de médias, pour assurer le respect des normes de travail décentes en faveur de tous les journalistes. Vous travaillez jour et nuit, sans agenda fixe, et pourtant vous méritez un salaire décent ainsi qu’une bonne protection sociale. C’est ce que nous visons », a-t-il déclaré.

    Lire aussi : Médias :le SPPG souhaite que la collaboration des patrons de médias et CNRD «soit conditionnée par la signature de la convention collective»

    Le ministre a rappelé que le journaliste est la voix des sans-voix, mais qu’il peut aussi, s’il ne respecte pas les règles de son métier, contribuer à l’instabilité de la société. Il a ainsi appelé les journalistes à un engagement professionnel exemplaire. « Ne croyez pas que tout ce qui se dit sur les ondes est la vérité. Le gouvernement ne veut pas museler la presse. Vous êtes nos amis et nos partenaires ; nous devons collaborer. Ce que nous demandons, c’est le professionnalisme, pour le bien de la nation. Car un journaliste, tout comme un militaire avec son arme, doit exercer son métier avec responsabilité. Votre voix, votre micro, peuvent soit construire, soit déstabiliser une nation. Nous souhaitons que le professionnalisme caractérise votre travail quotidien et qu’une véritable élite de la presse puisse émerger et prospérer », a conclu Dr. Faya François BOUROUNO, ministre du Travail et de la Fonction publique, au micro de nos confrères d’Africaguinee.

    Tamba Justin LÉNO

  • Deuxième journée du Forum Panrusse des Jeunes : créativité, désinformation et diversité au programme

    Deuxième journée du Forum Panrusse des Jeunes : créativité, désinformation et diversité au programme

    Ouvert samedi, 26 octobre 2024 à Kaliningrad, le Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation s’est poursuivi ce dimanche 27 octobre. Cette deuxième journée a plongé les participants dans un mélange de divertissements, de travaux en groupes, et de conférences sur la créativité et la désinformation. Les jeunes venus des quatre coins du monde ont pu échanger sur des sujets d’actualité et explorer des idées pour relever des défis contemporains.

    Pour OKITO Kongo Christophe, président l’ONG Nouvelles générations des Africains de la République démocratique du Congo (RDC), cette journée a été marquante et riche en apprentissages. « Cette journée a été vraiment bien chargée ! Je peux dire qu’à la deuxième journée je me suis retrouvé et j’ai déjà eu la réponse que je cherchais, » confie-t-il. Sensible au problème de la manipulation médiatique en Afrique, Christophe a trouvé dans les interventions des experts russes une perspective nouvelle : « Le vrai problème que nous avons en Afrique, c’est la manipulation médiatique… grâce aux outils que nous avons appris, j’ai fait des recherches, j’ai compris que nous sommes en retard en Afrique. » Il estime que ces outils auraient dû être adoptés depuis longtemps pour lutter efficacement contre la désinformation.

    Conférence sur la désinformation et la pratique du journalisme dans un monde multipolaire lors du Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM)/Kaliningrad, dimanche 27 octobre 2024 – Photo : Saa Joseph KADOUNO – guineepanorama.com

    NGUEMA Rénée Ruth, animatrice radio à URBAN FM au Gabon, a également trouvé cette journée « enrichissante ». Dans le cadre du groupe divertissement, son équipe s’attelle à améliorer la communication pour un parc à travers les réseaux sociaux, un travail qu’elle considère comme une occasion de repousser ses propres limites. « Je me dis que c’est toujours important de rencontrer d’autres collègues venant de divers horizons parce que… c’est la différence qui fait la richesse, » partage-t-elle.

    NGUÉMA Rénée Ruth, animatrice radio à URBAN FM (Gabon), participante au Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM)/Kaliningrad, dimanche 27 octobre 2024 – Photo : Saa Joseph KADOUNO – Guineepanorama.com

    En tant que francophone, elle fait face à des défis linguistiques, mais elle voit cela comme une opportunité : « La langue est une barrière, mais par rapport à la curiosité, on se dit que des applications sont là pour changer ça ! »

    Au-delà des ateliers et des conférences, cette deuxième journée du Forum Panrusse des Jeunes a été un creuset de diversité et d’apprentissage pour ces jeunes professionnels. Qu’il s’agisse de compétences contre la désinformation ou d’une ouverture interculturelle, le forum poursuit sa mission d’inspiration et de partage entre jeunes du monde entier. Elle s’est achevée par un moment de détente qui a duré une dizaine de minutes.