À l’occasion de la cérémonie de célébration du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée, ce mercredi 2 octobre 2024, plusieurs journalistes ont été confrontés à une situation inattendue. À leur grande surprise, ils se sont vu refuser l’accès à l’esplanade du stade 28 septembre, où se déroulaient les cérémonies officielles, faute d’accréditation.
Ces journalistes, qui n’avaient pas été informés de la nécessité d’une accréditation pour accéder à cet espace réservé aux officiels, ont exprimé leur étonnement et leur frustration. « Nous n’avons reçu aucune information préalable concernant ces accréditations. Habituellement, lors des événements d’une telle envergure, l’accès est beaucoup plus flexible pour la presse », a confié un reporter, visiblement agacé par cette situation.
Selon plusieurs d’entre eux, aucune communication officielle n’avait été faite pour les prévenir de cette nouvelle disposition, ce qui a créé une certaine confusion. Certains journalistes, qui couvrent régulièrement des événements d’importance nationale, ont jugé cette mesure discriminatoire, estimant qu’elle portait atteinte à leur travail d’information.
« Nous étions ici pour rendre compte de cet événement historique pour le peuple guinéen. Être bloqué ainsi sans explication claire est non seulement frustrant mais empêche aussi une bonne couverture médiatique », a ajouté un autre journaliste, contraint de rester à l’extérieur de la zone réservée.
Interrogés sur ce blocage, les responsables en charge des accréditations ont indiqué que pour des évènements comme celui-ci, un journaliste doit toujours avoir à l’esprit qu’une accréditation est nécessaire. Appelé à intervenir pour ces journalistes, ils ont fait savoir qu’il n’avaient aucun pouvoir de décision.
Cet incident a soulevé des questions sur l’organisation et la transparence des événements nationaux, les professionnels des médias espérant que des efforts seront faits à l’avenir pour éviter de telles incompréhensions.
Saa Joseph KADOUNO