La chute de Bachar Al-Assad, annoncée après des années de conflit sanglant, marque un moment décisif dans l’histoire de la Syrie. Le groupe d’« islamistes radicaux » Hayat Tahrir al-Sham a annoncé la nouvelle la nuit samedi, 7 au dimanche 8 décembre 2024. Ce groupe, soutenu par des puissances régionales telles que la Turquie et Israël a lancée son offensive le 27 novembre dernier depuis sa base d’Idleb (nor du pays) où il s’est retranché après la défaite en 2016 contre l’armée régulière.
En face, il n’y avait presque pas de résistance. Les soldats de l’armée syrienne après plusieurs replis, ont fini par déserter, contraignant le président Bachar Al-Assad à fuire Damas, la capitale. Arrivé au pouvoir en 2000, le président syrien est accusé par l’opposition et les occidentaux d’avoir gouverné avec une main de fer, affrontant des vagues de contestation qui ont culminé en 2011 avec le déclenchement de la guerre civile. Ce conflit, alimenté par des tensions ethniques, religieuses et géopolitiques, a causé la mort de centaines de milliers de personnes et déplacé des millions d’autres.
Le régime, soutenu par des alliés puissants comme la Russie et l’Iran, semblait inébranlable malgré une opposition internationale. Cependant, une combinaison de facteurs, notamment des sanctions économiques, des divisions internes et une perte progressive du soutien populaire, a finalement affaibli le pouvoir d’Al-Assad.
Les réactions internationales divergent face à cette nouvelle. Tandis que certains saluent la fin d’une ère marquée par des violations massives des droits humains, d’autres craignent un vide de pouvoir qui pourrait exacerber les tensions régionales.
Désormais, l’avenir de la Syrie repose sur la capacité des différentes factions à trouver un compromis pour reconstruire un pays dévasté. La transition post-Al-Assad s’annonce complexe, mais elle ouvre la voie à l’espoir d’une paix durable.
Après sa chute, Bachar Al-Assad a été annoncé à Moscou, en Russie chez son allié Vladimir POUTINE.
À suivre !
La rédaction