À la veille de sa manifestation, la Dynamique des Organisations de la Société Civile a voulu faire observer une journée ville morte ce lundi 12 août 2024. Un objectif non atteint par les opposants au régime de la transition. À Conakry, les citoyens ont plutôt vaqué à leurs affaires à la recherche du pain quotidien.
La circulation est restée fluide sur la Route Le Prince, connue comme zone de réclamation par excellence. Les commerces et autres activités économiques ont tourné au ralenti, avec quelques boutiques et magasins qui n’ont pas ouvert. On pouvait y observer des dispositifs sécuritaires mixtes au niveau des points stratégiques, notamment les rond-points.
En fin d’après-midi, des incidents mineurs ont été signalés à Wanindara. Des jeunes manifestants ont tenté de poser des barricades mais ont été dissuadés par certaines personnes âgées, selon africaguinee.
Sur l’autoroute Fidel CASTRO, le mot d’ordre a été totalement ignoré. Les activités économiques se sont déroulées comme d’habitude. Commerces et services ont fonctionné à merveille. La circulation est également restée dense.
Par contre, le marché de Madina, le plus grand du pays et considéré comme le « poumon économique », a connu une faible affluence. Certains commerçants ont choisi de rester à la maison.
À Kaloum, centre-ville, l’ensemble des services privés et administratifs a normalement fonctionné. À l’entrée, au pont 8 novembre, le dispositif sécuritaire a été renforcé.
Avec de tels résultats, la stratégie des opposants aux autorités de la transition s’avère moins efficace pour la satisfaction de leurs réclamations : libération des leaders du FNDC, stabilisation de l’approvisionnement en électricité, réhabilitation des médias fermés, retour à l’ordre constitutionnel.
La rédaction