L’école Sainte-Marie se retrouve au cœur d’une controverse après un incident survenu mardi, lorsqu’un coup de feu, déclenché par un élève, a blessé deux de ses camarades. L’incident qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, soulève de nombreuses questions sur la gestion de la sécurité au sein de l’établissement.
Hier, mardi 11 mars 2025, un coup de feu a retenti dans l’enceinte de l’école Sainte-Marie de Nongo, entraînant la blessure de deux élèves. Alors que les circonstances précises restent à éclaircir, l’incident a suscité une vive émotion, alimentant le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires et la nécessité d’une information transparente.
Après cet incident, l’établissement érige un mur contre la presse. Ce mercredi 12 mars 2025, un reporter de Guineepanorama.com a tenté de se rendre sur place pour recueillir des informations complémentaires. Cependant, il s’est heurté à une barrière : les vigiles de l’école, disant obéir à des instructions de la direction, ont empêché l’accès aux journalistes. « On nous a dit de ne pas permettre aux journalistes de rentrer. Hier j’ai passé la journée ici avec un journaliste. Il n’a pas pu rentrer », a confié l’un des vigiles, qui a également nié détenir les contacts des responsables.
Cette mesure, perçue comme un refus catégorique de communiquer, pourrait raviver les critiques concernant la gestion de l’information et la volonté de dissimuler des éléments clés de l’incident, notamment le profil de l’élève qui devrait être connu afin de prévenir d’éventuels cas.
L’élève à l’origine du tir est aux mains des services compétents mais au fur et à mesure que l’enquête se poursuit, toutes les attentions se portent sur la direction de l’école Sainte-Marie et sur la manière dont elle (l’école) justifiera ces mesures restrictives, au-delà de son communiqué. La situation, qui continue de faire des vagues sur la toile, pose la question de l’équilibre entre sécurité et droit à l’information.
Saa Joseph KADOUNO