À l’occasion d’une rencontre avec la mission des Nations Unies en évaluation de la transition guinéenne, Dr Edouard Zotomou , porte-parole des forces vives, a exposé les défis auxquels font face les acteurs politiques. Il a souligné la nécessité d’un climat de paix et de confiance pour faire avancer le processus électoral en Guinée.
Cette rencontre marque une étape importante dans l’évaluation de la transition en Guinée par les Nations Unies, qui devront consulter les différentes entités impliquées pour dresser un bilan complet. Dr Edouard Zoutomou KPOGHOMOU, porte-parole des forces vives, a tenu à exprimer les préoccupations de son camp. Face aux émissaires onusiens, il a dressé un tableau des difficultés rencontrées sur le terrain, insistant sur les avancées réalisées et les défis persistants. « Nous avons posé le problème de façon générale sur ce qu’on est en train de rencontrer sur le terrain en ce qui concerne les avancées, » a-t-il expliqué à Africaguinee.
Selon lui, les points soulevés ont été clairement exposés, et la délégation onusienne a pris note avec attention. « Nous pensons que la délégation a fait bonne note. Elle nous reviendra puisqu’elle aura l’occasion d’aller consulter les autres entités » a-t-il ajouté, rappelant que le processus électoral concerne l’ensemble des acteurs de la scène politique.
Outre les avancées, le porte-parole des forces vives a mis en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les partis politiques. « Nous avons pointé du doigt les difficultés auxquelles les formations politiques sont effectivement confrontées. Parce qu’il ne faut pas quand même se cacher la face », a-t-il affirmé, appelant à une reconnaissance franche de ces obstacles. Il a également insisté sur la création d’un climat propice au dialogue, en prônant « un certain climat de paix et de confiance » pour favoriser l’intervention et l’engagement des forces politiques dans le processus.
Les forces vives espèrent que cet échange pourra contribuer à améliorer les conditions nécessaires pour un processus électoral apaisé et inclusif, elles qui réclament le retour à l’ordre constitutionnel en décembre 2024 comme prévu par la charte de la transition.