Lors de la conférence de presse animée ce jeudi 25 juillet par les portes paroles de la Présidence et du Gouvernement à Conakry, plusieurs sujets portant sur la vie de la Nation, ont été abordés. Sur la durée de la Transition qui était une question attendue, le ministre Secrétaire général à la présidence et également Porte-parole de la Présidence de la République, le Général Amara Camara a apporté des précisions en indiquant que certains sont de mauvaises foi, lorsqu’ils interprètent l’accord signé avec la CEDEAO, surtout le courrier.
Lisez ci-dessous ce qu’il a dit en substance :
« Quand vous lisez une page, il ne faut aller prendre une phrase pour reposer l’ensemble du contenu de la page sur la seule phrase. Il y a beaucoup de choses qui sont dites dedans, il est bien de pourvoir s’en approprier. La date du 31 décembre 2024 est effectivement mentionnée dans le courrier mais, avant d’annoncer cette date, il est dit que c’est avec la CEDEAO dans un compromis dynamique. Cette phrase n’intéresse personne. Pourtant, cela voudrait dire qu’à chaque étape ou à chaque phase, avec la CEDEAO, on va s’asseoir pour faire des réévaluations pour ajuster le curseur mais, cette phrase n’intéresse personne. Les préables pour arriver à cette date sont également dans ce courrier (…). Il va falloir que tout le monde soit sensibilisé qu’une élection, c’est dans la paix, dans la quiétude et dans la concorde. J’ai été en opération au Nord Mali, le pays était gouverné mais, à cause d’insécurité dans une partie du territoire, les élections n’ont pas pu se tenir comme elles se devaient. La paix et la quiétude font partie des éléments pour la tenue normale des élections. Nous allons faire en sorte que cette paix et la quiétude soient garanties pour que la transition ne soit pas interrompue, pour que nous ayons très rapidement une Constitution à travers un référendum, pour que nous ayons un fichier électoral à travers le Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civile (RAVEC) » a t-il précisé.
Il a également survolé plusieurs autres sujets de l’actualité comme les enlèvements supposés d’activistes ou les retraits des agréments des Médias par les autorités.
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