Dans une déclaration parvenue à notre rédaction ce lundi 03 mars 2025, le syndicat national de l’éducation menace de deposer les craies si toutefois ses points de revendications ne sont pas satisfait.
Selon Michel Pépé BALAMOU, Secrétaire du ditsyndicat, depuis le mois de février 2024, l’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG, SNE) a déposé une plate-forme revendicative à la fois au Ministère du Travail et de la Fonction Publique et au Ministère de l’Enseignement Pré- universitaire et de l’Alphabétisation. Ces revendications sont entre autres : « la révision du statut particulier de l’éducation, la régularisation de la situation administrative des enseignants, le paiement des arriérés de salaire des enseignants locaux et des primes des enseignants contractuels communaux non retenus et la régularisation définitive de leur situation, le déblocage des salaires de certains enseignants, le problème de la gestion de la subvention, les primes de fonctions des chefs d’établissement qui ont le même statut que les chefs de section des Ministères et la carte d’assurance maladie ».
Après plus d’une de patience et sans suite favorable à leur requête, les hommes de craies veulent passer à la vitesse supérieure. « Si rien n’est fait dans les jours et semaines à venir, nous allons brandir le chiffon rouge de la grève qui est notre arme redoutable et ultime tout en utilisant les moyens légaux pour faire aboutir nos points de revendications inscrits dans notre plate-forme revendicative et ́notre lettre de rappel », a annoncé Michel Pépé BALAMOU.
Pour faire aboutir leur revendications, les enseignants ne comptent pas s’arrêter là. Si rien n’est fait, ils envisagent même boycotter les examens nationaux. « Et si le gouvernement ne fait rien, nous empêcherons la tenue des examens nationaux comme ce fut le cas en juin 2006 pour l’obtention d’un statut particulier digne de nom pour tous les enseignants en situation de classe et en position administrative », a t-il menacé.
Mamadou Mouctar SYLLA