Dans un entretien exclusif sur TV5 monde, ce samedi 18 mai 2024, le premier ministre guinéen, en séjour de travail à Kigali au Rwanda, a fait plusieurs annonces sur l’actualité socioéconomique et politique de la Guinée.
A la question de savoir quelles sont les réformes économiques et Politiques envisagées par le gouvernement pour faire face aux conséquences de l’inflation connue récemment par la Guinée, le Premier ministre guinéen à répondu en ces termes :
« La Guinée, ces dernières décennie a été frappée par des calamités. Vous savez qu’il y’a eu la fièvre hémorragique Ebola en 2014, ensuite vous connaissez les situations que nous avons connue avec une instabilité politique du fait d’une volonté obstinée à obtenir un troisième mandat, par la suite, la crise de COVID est venue impacter négativement l’évolution économique et sociale de la Guinée. Donc nous avons été fortement secoués, ce qui fait que nous sommes dans une phase de convalescence. Ceci dit quelles sont les mesures que nous sommes entrain de prendre pour juguler une inflation qui malgré tout est modérée aux alentours de 8, 9% ? »
A LIRE EGALEMENT
L’une des solution va être la suppression de plusieurs EPA, selon le premier ministre.
« Dans les jours à venir, on va annoncer la suppression de beaucoup d’établissement à caractère administratif (EPA) qui, d’une manière ou d’une autre, ont impacté négativement la répartitions des revenus de transfert de notre pays »
Poursuivant, il justifie cette décision par le fait que certains département ministériels ont renoncé à une partie de leurs prérogative au profit des EPA.
« Nous avons constaté que les administrations publiques ont eu une propension à déléguer une partie des responsabilités ministérielles au profit de ces établissements publics, donc il faut dans une certaines mesures rationnaliser, mieux utiliser les maigres ressources dont nous disposons. L’autre aspect est que nous avons été secoués par l’explosion du dépôt de carburant qui fait que l’économie guinéenne dans la phase actuelle est impactée par un déficit d’approvisionnement, notamment en essence qui fait que l’économie souffre de ce coté la » a t-il indiqué.
Il dira pour clore ce chapitre « Sur 277 EPA, nous allons ramener ces EPA à un nombre qui avoisine simplement les 98 ou les 99 »
La rédaction
