Il n’aura pas célébré son 78ème anniversaire. L’ancien président de la Confédération africaine de Football (CAF), Issa HAYATOU, s’est éteint ce 8 août 2024 à Paris, à l’âge de 77 ans. Le Camerounais, qui a dirigé la CAF pendant trois décennies, laisse derrière lui un héritage durable dans le monde du football africain.
Figure emblématique du football africain, Issa HAYATOU, est décédé ce 8 août 2024 à Paris, où il était en soins depuis plusieurs mois. Âgé de 77 ans, le Camerounais a présidé la Confédération Africaine de Football (CAF) pendant 30 ans, de 1988 à 2017. Sa disparition marque la fin d’une ère pour le football africain.
A LIRE EGALEMENT
Issa HAYATOU a consacré sa vie au développement et à la promotion du football sur le continent africain. Sous sa direction, la CAF a connu une expansion significative, passant de 8 à 24 équipes pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et introduisant de nouvelles compétitions telles que la Ligue des Champions de la CAF et la Coupe de la Confédération (Coupe CAF).
Cependant, son règne n’a pas été sans controverse. En 2017, il perd les élections à la présidence de la CAF face au Malgache Ahmad AHMAD, mettant fin à trois décennies de leadership. Cette défaite a marqué un tournant pour l’institution, avec l’arrivée d’une nouvelle ère sous la direction du Malgache.
En dehors du football, HAYATOU a également été vice-président de la FIFA et a joué un rôle clé dans l’organisation de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, la première à se tenir sur le continent africain.
Sa mort suscite une vague de réactions à travers le monde du sport. De nombreux responsables et joueurs lui ont rendu hommage, saluant un homme dévoué et passionné par le football africain. Le Cameroun, son pays d’origine, a également exprimé son profond chagrin et prévoit de lui rendre un hommage national.
Issa HAYATOU laisse un héritage indélébile dans l’histoire du football africain, et sa contribution restera gravée dans les mémoires de tous ceux qui ont partagé sa passion pour le sport. Sa disparition est une grande perte pour le continent, qui lui doit beaucoup de son rayonnement footballistique actuel, même si son dernier mandat a fait l’objet de critiques pour corruption.
La rédaction
