Le Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM) a entamé sa troisième journée d’activités, ce lundi 28 octobre 2024. À l’image des précédentes, cette journée a été marquée par des discussions et des expériences partagées entre jeunes venus des quatre coins du monde. Parmi eux, plusieurs participants africains, rencontrés en marge des activités, ont fait part de leurs réflexions sur l’impact de ce forum.
En ce troisième jour, le Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM) s’est illustré comme un véritable carrefour d’échanges et de réflexions où des jeunes venus d’environ 85 pays, dont plusieurs Africains, partagent leurs idées et visions sur des sujets cruciaux comme la collaboration médiatique et la lutte contre la désinformation.
« J’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux jeunes de 82 pays différents. Ensemble, nous avons abordé des sujets variés et pertinents, notamment sur les collaborations possibles entre les médias russes et africains », témoigne Aziz Younoussa Maïga.
Il est aussi revenu sur l’une des thématiques clés de la journée dont il a participé à la discussion : le « Pink doctoring » et la vérification des faits « Aujourd’hui, nous avons discuté des influences que certaines puissances exercent sur les populations, et de la manière dont le public peut discerner le vrai du faux. Pour ma part, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité de protéger les journalistes, surtout dans les environnements sensibles, pour qu’ils puissent exercer leur métier en toute liberté », a-t-il confié.
Fact-checking en Afrique : une urgence pour contrer la désinformation
Interrogé sur le fact-checking en Afrique, Aziz souligne l’importance d’un tel outil sur le continent. « Le développement du fact-checking en Afrique pourrait significativement réduire la propagation de la désinformation, d’autant que la population africaine reste en grande partie analphabète. Cela aiderait les citoyens à distinguer le vrai du faux et à se concentrer sur des informations essentielles pour le développement. »
Pour Youssouf DIATA, journaliste et Tiktokeur gambien, le forum est une occasion unique de partager et d’apprendre auprès de professionnels des médias. « Nous avons collaboré avec des journalistes chevronnés, des créateurs de contenus et des blogueurs. Aujourd’hui, nous avons participé à des panels de discussion sur les difficultés auxquelles nous faisons face dans notre travail. Nous avons aussi eu l’occasion de visiter la ville de Kaliningrad, une ville charmante avec une histoire riche. »
En réunissant des jeunes de divers horizons, le Forum Panrusse des Jeunes sur l’Éducation (SHUM) continue de favoriser le partage de perspectives et d’idées novatrices pour l’avenir de l’éducation, de la vérification des faits et des médias dans un monde en pleine mutation.
Saa Joseph KADOUNO