Le ministre parole du gouvernement guinéen, a fait une déclaration solennelle sur ses réseaux sociaux concernant la situation politique actuelle du pays, marquée par une incertitude autour de la fin de la transition militaire du CNRD, prévue pour le 31 décembre 2024. L’appel à l’installation d’une transition civile par les Forces vives de Guinée à partir du 6 janvier 2025 semble intensifier les tensions. Face à cette situation, Ousmane Gaoual DIALLO, a rappelé les avancées réalisées depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, tout en soulignant les défis qui demeurent.
Les progrès et défis de la yransition
Selon le ministre, la transition entamée en 2021 a permis des avancées notables, même si les attentes populaires n’ont pas encore été entièrement satisfaites. Il a évoqué des projets lancés et des choix courageux faits par le gouvernement, insistant sur le fait que, malgré des difficultés, des progrès tangibles ont été réalisés. « Depuis le 5 septembre 2021, notre pays s’est engagé dans une phase déterminante de son histoire. Des choix courageux ont été faits, Des projets ont été lancés, certains aboutis, d’autres en cours. Ces progrès ne répondent peut-être pas encore à toutes les attentes, mais ils existent, Ils montrent que, malgré les difficultés, nous avançons
Nous ne pouvons pas nier ces réalités », a-t-il affirmé.
Dans un contexte où des appels à la mobilisation ont été multipliés, le ministre des transports a réaffirmé l’importance du respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et le droit de manifester. Cependant, il a fermement condamné l’usage de la violence comme méthode de résolution des conflits. « Ces derniers jours, des appels à la mobilisation ont été lancés, relayés par des informations délibérément déformées. Face à cela, un principe demeure : la liberté d’expression et le droit de manifester sont des acquis importants. Ils doivent être respectés », reconnaît le ministre.
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Poursuivant, il a mis en garde contre les dangers d’une mobilisation mal maîtrisée, rappelant que la violence ne fait que diviser et éloigner le pays des solutions pacifiques nécessaires à son progrès. « Mais la violence, elle, n’est pas une option. Elle ne résout rien. Elle divise, détruit et nous éloigne un peu plus des solutions que nous recherchons tous.
Nous avons tous vu, à travers d’autres expériences, combien des appels mal maîtrisés peuvent conduire à des drames, à des pertes humaines et parfois à un recul douloureux pour un pays tout entier. Aucun acteur politique, aucun citoyen ne devrait vouloir cela. »
Face à la menace des opposants au régime transitoire, le ministre a appelé tous les acteurs politiques et citoyens à prendre leurs responsabilités. Il a lancé un appel à la réflexion sur le type de Guinée que les Guinéens souhaitent construire ? « Une Guinée où la voix du dialogue Il’emporte sur celle du chaos, ou une Guinée où chaque colère devient une menace pour la paix civile ? », a-t-il dit.
Le ministre a insisté sur le fait qu’il existe un chemin clair pour avancer, fondé sur le respect mutuel, la responsabilité et l’engagement de tous. « Il passe par le respect, par la responsabilité et par l’engagement de tous. Nous avons tous une part à prendre dans cette refondation. L’État prendra la sienne. La paix, la stabilité et le progrès : voilà notre objectif. Et nous y arriverons ensemble », a-t-il conclu.
La rédaction