Le prix du riz, denrée de première nécessité en Guinée, fait l’objet de nombreuses préoccupations ces derniers jours. Face aux spéculations sur une potentielle hausse, le Directeur national du Commerce intérieur et de la Concurrence, Émile YOMBOUNO, a réagi pour apporter des clarifications.
Cité par Africaguinee, il a précisé que des équipes d’inspecteurs ont été déployées pour vérifier la situation dans les marchés. « Nous avons aussi été alertés par quelques citoyens sur une supposée tentative ou des spéculations par endroits. Aussitôt, on a mis en marche comme d’habitude, une partie des inspecteurs des prix de la concurrence. Ils ont fait un peu le tour des marchés », a-t-il déclaré. Sur les 13 marchés visités, les prix ont été jugés conformes aux attentes. Cependant, certaines variations ont été observées dans des boutiques de quartiers spécifiques, comme celles situées à la « Corniche près de l’hôpital sino-guinéen et autour de Kofi Annan », où des hausses de « 5 000 à 10 000 » francs guinéens ont été relevées.
Pas de risque de pénurie
Malgré ces ajustements de prix, Émile YOMBOUNO se veut rassurant : « Il n’y a absolument pas de risque de rupture. On est carrément sorti de la période de soudure », a-t-il affirmé, soulignant que la récolte nationale commence à approvisionner les marchés. Selon lui, la planification actuelle vise à anticiper les besoins de l’année 2025, notamment en vue du carême chrétien et du ramadan, deux périodes de forte consommation alimentaire.
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Pour répondre aux inquiétudes liées à la disponibilité du riz sur le marché, YOMBOUNO a ajouté que deux navires chargés de vivres sont actuellement à quai. « Avec les conditions climatiques, il y a assez de pluies. Cela aussi a un impact sur la chaîne de distribution à partir du port pour les entrepôts. Demain encore, il y a un suivi au port autonome qui doit être fait, parce que les deux bateaux qui sont au quai normalement, doivent commencer le débarquement. »
La rédaction