Le secteur Bah Sarah, situé à Bantounka II, a été frappé samedi par de violentes inondations causant d’importants dégâts matériels. Selon Ibrahima Sory DOUMBOUYA, responsable du bureau de la jeunesse de Bantounka II, plus d’une trentaine de concessions ont été touchées par ces inondations, impactant finalement plusieurs familles. Malgré l’ampleur des dégâts, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.
« Ça a impacté plus d’une centaine de concessions, causé plein de dégâts, mais il n’y a pas eu de perte en vies humaines », a précisé Ibrahima Sory DOUMBOUYA.
Face à cette situation récurrente, les autorités locales et les habitants tentent de trouver des solutions pour prévenir de nouvelles inondations. I.S DOUMBOUYA a souligné l’importance d’agir en amont pour empêcher ces catastrophes de se reproduire :
« Pour venir en aide aux sinistrés, il faut d’abord tenter de soigner la plaie ! C’est de savoir qu’est-ce qu’il faut faire pour que cela ne se répète pas. Ça fait plusieurs années que nous sommes toujours victimes. Chaque année, au moins une à deux fois, nous en subissons les conséquences. »
Lire la vidéo ici
Lire aussi : Pluies diluviennes à Conakry : un homme emporté par l’eau de ruissellement à Kissosso
Parmi les mesures envisagées, une requête sera adressée au chef de quartier afin de solliciter l’intervention du président de la délégation spéciale de la commune de Lambanyi. L’objectif est de procéder au déguerpissement des personnes occupant les voies d’écoulement des eaux, souvent construites de manière anarchique et contribuant largement aux inondations.
« Nous comptons envoyer une requête auprès du chef de quartier, qui la transmettra au nouveau maire de la commune de Lambanyi. Cela nous permettra de dégager les personnes qui occupent les voies d’écoulement de l’eau, car ces zones sont illégalement occupées. Il y a aussi des constructions anarchiques dans certains endroits. »
Les habitants de Bah Sarah espèrent que ces actions permettront d’en finir avec ces inondations répétitives et dévastatrices qui plongent chaque année de nombreuses familles dans la détresse.
La rédaction