Lors d’une intervention sur les trois ans du CNRD le Général de Brigade, Amara CAMARA, a dû se prononcer sur des sujets sensibles concernant la sécurité en Guinée. Le ministre Secrétaire général à la présidence a notamment réagi aux questions sur la disparition des leaders du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution), Foniké Menguè et Bilo BAH, ainsi que sur les récents cas d’assassinats, dont le plus emblématique est celui de l’opérateur économique Hassimiou DIALLO.
Face à ces préoccupations, le Général CAMARA a rappelé que le gouvernement de transition, sous la direction du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), accorde une importance capitale au renforcement des capacités des forces de sécurité. « Depuis l’avènement du CNRD, le credo des autorités de transition, c’est d’avoir une armée équipée, formée et entraînée », a-t-il affirmé, insistant sur les efforts déployés pour assurer la sécurité du pays à travers des actions continues sur le terrain.
Le ministre Secrétaire général n’a pas nié l’existence de défis sécuritaires, mais il a tenu à relativiser en soulignant que des phénomènes tels que les disparitions et les assassinats ne sont pas uniques à la Guinée. « Des disparitions, il y en a dans tous les pays du monde, des cas d’assassinats également », a-t-il ajouté, tout en assurant que la police et la gendarmerie restent mobilisées pour répondre à ces menaces au quotidien.
Dans ses propos, Amara CAMARA a cherché à rassurer sur l’engagement des autorités à protéger les citoyens et à défendre les intérêts vitaux du pays. Toutefois, ses déclarations pourraient susciter des réactions mitigées au sein de la population, notamment de la part des familles des disparus et des victimes d’actes de violence, qui attendent toujours des réponses concrètes et des résultats sur ces enquêtes sensibles.