La construction des routes de qualité en République de Guinée, devient un véritable casse-tête pour l’État. La plupart des routes construites durant les dix dernières années, se détériorent du jour au jour, si fait que les citoyens ont du mal à se déplacer, surtout vers l’intérieur. Le Ministre du budget qui dit être optimiste que d’ici 4 ans, les problèmes de routes seront derrière les guinéens, semble trouver se qui pourrait être à l’origine de la dégradation très rapide, des routes.
Ismaël DIOUBATÉ s’est exprimé sur cette préoccupation nationale ce samedi, à l’occasion de point de presse qu’il a animé. Le patron du budget, a d’abord fait savoir qu’en matière de construction des routes, ce sont les bureaux de contrôle «qui comptent.» Pour lui, « Si on ne recrute des bureaux de contrôle, il y a toujours des problèmes dans la construction des routes. Si on doit chauffer le goudron à 90 degré, et que ça n’a pas atteint pas, le bureau de contrôle peut ne pas valider.»
Affirmant que dans les cahiers de contrats il y a des sanctions qui sont prévues, en cas de mauvaise qualité des routes après leur construction, DIOUBATE estime qu’en réalité, « il ne devait pas y avoir de sanctions dans l’affaire de routes. Si on faisait des travaux bien en amont , vous prenez un bureau de contrôle, il signe que le travail est valable et que le goudron peut faire 10 ans, avant ça, si ça se détériore, on peut poursuivre le bureau de contrôle. On ne peut pas tromper un bureau de contrôle dans la construction de routes.»
A en croire le Ministre Ismaël DIOUBATÉ, le choix par des sociétés de construction de routes, des bureaux de contrôle, lorsque on leur confie les contrats, explique la dégradation rapide des routes en Guinée.
«Qu’est-ce qui arrive souvent ici, si c’est le budget national, vous êtes tous guinéens, les gens choisissent eux-mêmes leur bureau de contrôle, tant pie pour les dégâts.»
Saïdou/Guinéepanorama