La Journée des droits de l’homme est célébrée par la communauté internationale chaque année, le 10 décembre, en souvenir du jour où, en 1948, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Qu’en est-il du respect des droits humains en Guinée ? Nous avons joint le responsable de communication de l’organisation des droits humains pour faire l’état des lieux.
La première Journée des droits de l’homme a été lancée officiellement en 1950, après l’adoption par l’Assemblée de la résolution 423 (V) invitant tous les États et les organisations intéressés à faire du 10 décembre de chaque an. Pour l’année 2024, c’est sous le thème « Nos droits, notre avenir, maintenant » que cette journée a été célébrée . Alseny SALL revient sur l’importance de cette journée.
« Vous n’êtes pas a sans savoir que l’humanité célèbre chaque 10 décembre la journée Internationale des droits l’homme pour rappeler l’importance du respect de la personne humaine et sa dignité en toute circonstances. Ainsi, la celebration de cette journée est une occasion pour les Nations Unies d’évaluer les niveaux du respect des Etats de leurs obligations en matière des droits humains, de relever les défis et de formuler des recommandations pour une meilleure prise en charge des droits humains par les Etats.
Au plan national, la célèbre de cette journée est une occasion pour Chaque État de faire l’etat des lieux des politiques et programmes pour rendre effective les droits humains », souligne-t-il.
En Guinée cette journée intervient dans un contexte particulier. Des cas de disparitions et des kidnapping sont enregistrés. Le défenseur de droits humains regrette cette situation. « Comme vous le dites, la celebration de cette de journée en Guinée reste marquée par des préoccupations importantes en matière des droits humains qui se caraterisent par des restrictions systématique des droits et libertés des citoyens se traduisant par la confiscation du droit de manifestation, le museulement de la presse et la traque de toutes les voix dissonantes, l’absence ou le retard des enquêtes sur les allégations des violations sur le droit à la vie en violation de nos engagements internationaux en droits humains et des principes et valeurs de la démocratie que les autorités actuelles se sont engagées à rétablir le 5 septembre 2021 », regrette-t-il.
Alseny SALL invite à la responsabilité et au respect des textes. « Nous en appelons au respect de nos engagements internationaux en matière des droits humains et au sens de nos dirigeants à tous les niveaux », a-t-il lancé.
Mamadou Mouctar SYLLA