Dans une déclaration exclusive recueillie par notre rédaction, l’avocat de Claude PIVI, ancien ministre de la Sécurité présidentielle du président de la transition Moussa Dadis CAMARA, a confirmé que son client, arrêté au Libéria, a bel et bien été transféré à Conakry. Cette révélation fait suite aux spéculations qui entourent l’arrestation et la localisation exacte de M. PIVI, également connu sous le pseudonyme « Coplan ». Contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias, le mystère persiste quant à son lieu de détention.
L’avocat, qui s’est exprimé pour la première fois devant notre caméra, a indiqué que Claude PIVI est actuellement « en un lieu sûr » à Conakry, sans fournir davantage de détails, évoquant des raisons de sécurité. « Mon client a bel et bien été interpellé et ramené à Conakry. Il se trouve dans un lieu sûr et le reste de la procédure va suivre son cours normal, » a affirmé Me Abdourahamane DABO, rencontré à la Cour d’appel de Conakry alors qu’il sortait d’un entretien avec le Procureur général de la République.
Il a également profité de l’occasion pour évoquer l’état de santé préoccupant de son client. « Il a toujours été malade. Rien n’a changé ! Aujourd’hui, il souffre à la fois du poids de l’âge et de maladies préexistantes, » a-t-il précisé, tout en confirmant les informations selon lesquelles Claude PIVI apparaîtrait « très affaibli » sur les photos prises après son arrestation. « …ceux qui ont visionné sa photo – il présente déjà une image très affaiblie. »
Cette déclaration intervient après que Guineenews ait annoncé que Claude PIVI a été ramené en Guinée et conduit à la Maison centrale de Conakry. Le Directeur national adjoint des services pénitentiaires, que nous avons contacté pour vérification, a affirmé ne rien savoir de cette information.
Le transfert de Claude PIVI à Conakry marque une étape importante dans une procédure judiciaire complexe : le procès du 28 septembre 2009. Alors que son lieu de détention reste secret pour des raisons de sécurité, son état de santé semble être un facteur central dans les événements à venir. Les autorités guinéennes, quant à elles, restent silencieuses sur les prochaines étapes du dossier.
Faudrait-il le rappeler, Claude PIVI, a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle dans le cadre du procès des massacres du 28 septembre 2009 avec plusieurs autres de ses co-accusés dont le Capitaine Moussa Dadis CAMARA, chef de la junte à l’époque des faits.