C’est un geste d’apaisement du Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), réclamé par les avocats et familles des détenus. Ce sont douze (12) militaires et civils arrêtés en 2020, qui ont bénéficié d’une mise en liberté par la junte au pouvoir.
Pour la zone spéciale de Conakry, il s’agit de cinq militaires et deux civils (Benoît Manet, Maurice Bilivogui, Abdourahamane Diallo, Aboubacar kabèlè Camara, Facinet Conté, Mamadou Aliou Barry et Thierno Mamadou Barry). Dans la région administrative de Kankan, ils sont cinq à quitter la prison dans l’enceinte du camp Soronkoni.
C’est le premier groupe de détenus militaires qui bénéficient d’une libération, après la prise du pouvoir par l’armée, le 5 septembre dernier. Un second groupe devrait être jugé lors des audiences foraines très prochainement à Kankan ou à N’Zérékoré, selon les avocats en charge du dossier.
Saïdou/Guinéepanorama