Un fait inédit ! Mamadou Hady DIALLO, 19 ans, vivant en situation de handicap, a tué sa petite amie de 21 ans, élève en terminale sciences expérimentales, lors d’une bagarre acharnée dont les causes restent inconnues, selon Africaguinee.com.
L’acte s’est produit le 15 août dernier dans le quartier Féréfou, commune urbaine de Kindia. Le corps de la victime a été découvert « jeté » dans un dépotoir d’ordures le lendemain.
Toujours selon Africaguinee, l’incident mortel a eu lieu dans la chambre d’Abdoul Aziz BOIRO, un ami de l’accusé, qui est également soupçonné de complicité. Ce dernier relate comment la jeune fille et son copain sont arrivés chez lui.
« Jeudi, j’étais au centre de santé de Bibane quand mon ami Hady m’a appelé pour me dire qu’il avait un programme chez moi, car sa mère devait occuper sa chambre pour la nuit. Je lui ai dit de venir. Lorsqu’il est arrivé, nous sommes rentrés dans ma chambre. Ma mère avait préparé du tô, que nous avons mangé. La fille est venue nous rejoindre vers 16 heures, mais elle n’a pas mangé. Je suis ensuite sorti, laissant mon ami et sa copine seuls. De 16 heures à 19 heures, je n’étais pas là. Ce n’est pas moi l’assassin, c’est Hady. Si je suis impliqué, c’est parce que l’acte s’est déroulé dans ma chambre », a expliqué Abdoul Aziz BOIRO.
Mamadou Hady DIALLO, présumé auteur du crime, a reconnu les faits lors de son interrogatoire. Il a également précisé que la victime était sa petite amie, mais a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de lui ôter la vie lors de leur altercation.
« Beaucoup vont me juger différemment avec tout ce qui s’est passé. On s’est battu jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. Elle était ma petite amie, mais nous ne nous sommes pas compris dans la chambre. Ce n’était pas mon intention de la tuer. Je regrette qu’elle soit décédée entre mes mains », a confessé M. DIALLO, qui n’a pas dévoilé le motif de la bagarre.
Selon le lieutenant André Kèkoura TINKIANO, commandant de la Brigade de Recherche de Kindia, les deux jeunes, Mamadou Hady DIALLO et son ami Abdoul Aziz BOIRO, seront présentés au procureur de la République. « Les autres complices encore en fuite sont activement recherchés, et leurs interpellations feront l’objet d’un procès-verbal complémentaire », a déclaré l’officier.
La rédaction