La cérémonie de la pose de la première pierre de la Télévision numérique terrestre (TNT) s’est tenue dans l’enceinte de la RTG1 à Koloma, ce vendredi 20 décembre 2024. Un événement symbolique marqué par la présence une délégation des membres du gouvernement conduite par le Premier ministre, de l’Ambassadeur de France, des représentants de Thompson Broadcast, l’entreprise bénéficiaire de l’exécution du projet, et du ministre de l’Information et de la Communication, Fana SOUMAH.
La cérémonie de lancement de la TNT a commencé par la lecture du corant et des prière. Ensuite, il y a les discours des officiels. Représentant de la société française en charge du projet, Alexandre a insisté sur l’importance de cette collaboration. « La TNT est non seulement une Télévision numérique terrestre, mais aussi une télévision pour tous. Ce projet place la Guinée à l’avant-garde technologique en Afrique », a-t-il déclaré. Il a promis le respect des délais et exprimé sa confiance envers les parties prenantes pour mener à bien cette initiative.
L’Ambassadeur de France en Guinée a salué le choix des autorités guinéennes de faire confiance au savoir-faire français pour ce chantier d’envergure. « Ce projet reflète l’équilibre du partenariat économique entre nos deux nations. La TNT permettra de valoriser les archives guinéennes et de promouvoir la création audiovisuelle locale, notamment en langues nationales », a-t-il Luc BRIARD. Il a également mis en avant l’impact culturel et historique du projet, rappelant que la Guinée avait joué un rôle pionnier dans le cinéma ouest-africain. « On sait que vous avez quasiment lancé le cinéma en Afrique de l’ouest, il y avait des archives _ tout ça, ça va être numérisé et offert pour les populations pour promouvoir la culture guinéenne », a-t-il ajouté.
Le ministre Fana SOUMAH a souligné les multiples enjeux de ce projet. « La TNT permettra de résoudre définitivement le problème de couverture nationale en radio et télévision, tout en préservant le patrimoine audiovisuel de la Guinée. Ce projet incarne la volonté du président de la transition, Mamadi Doumbouya, de réformer le secteur », a-t-il affirmé. En plus des infrastructures modernes, des formations sont prévues pour renforcer les compétences des professionnels de l’audiovisuel, selon le ministre.
Ce projet, en plus d’apporter une couverture nationale en télévision numérique, devrait ouvrir la voie à la création de contenus originaux et à la préservation des archives audiovisuelles. La pose de cette première pierre marque une étape décisive vers une révolution technologique dans le paysage médiatique guinéen.
Saa Joseph KADOUNO