Grâcié après avoir été condamné pour crimes contre l’humanité dans l’affaire du 28 septembre 2009, le Capitaine Moussa Dadis CAMARA est aujourd’hui libre. Pourtant, ses avocats, si prompts à mobiliser la presse lorsqu’il s’agissait de défendre leur client, brillent désormais par leur silence. Nos multiples tentatives pour obtenir une réaction sont restées vaines : appels ignorés, absence de réponse.
La presse serait-elle un outil qu’ils utilisent à leur convenance ? Quand ils ont besoin de nous, ils répondent au quart de tour, mais lorsqu’il s’agit de rendre des comptes, c’est une autre histoire. Que se passerait-il si les journalistes adoptaient la même attitude ?
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Ces mêmes avocats, toujours en quête de tribunes pour leurs conférences et déclarations, accepteraient-ils que la presse leur tourne le dos ? Leur mutisme actuel en dit long sur leur conception du dialogue médiatique.
La rédaction