Le mardi 23 juillet 2024 marque une journée significative pour la justice guinéenne. Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a libéré 16 détenus de la Maison Centrale de Conakry. Cette action découle des « audiences pénales en référé menées par le Tribunal de Première Instance de Dixinn », indique le département.
Le geste a particulièrement ciblé « les détenus en détention provisoire prolongée, dont les dossiers sont » soit perdus, soit « inexistants », poursuit-il dans une publication sur Facebook.
Le ministre des Droits de l’Homme, Elhadj Yaya Kaïraba KABA, a déclaré que cette libération marque un pas significatif vers le respecter les droits des détenus et la rectification des anomalies du système judiciaire guinéen, fortement remis en cause ces dernières années.
El hadj Kaïraba a également exprimé son intention d’étendre cette initiative dans le reste du pays avec un accent particulier sur les femmes et les mineurs
Présent sur place, le Procureur de la République a reconnun la légalité du geste . Il respecte les dispositions du code de procédure pénale en ses articles 235 et suivants, selon Falou DOUMBOUYA.
La libération des 16 détenus paraît comme une réponse de la Guinée, sous le feu des critiques pour les violations des droits de l’Homme. Les derniers cas en date reste l’arrestation et la détention des leaders du FNDC par des agents en uniforme armés et non identifiés dont les motifs et le lieu de détention sont toujours inconnus.
Saa Joseph KADOUNO