Dans un précédent article, nous vous avons annoncé des révélations sur les actes de déstabilisation de la Guinée au Libéria. Selon une publication du site libérien thenewdawnliberia, le juge Willie a décidé de rejeter les preuves présentées par les avocats de l’État dans une affaire impliquant Ibrahima Kalil CHÉRIF, un citoyen guinéen accusé de tentative de renversement du président guinéen de la transition, Mamadi DOUMBOUYA. Il leur donne « 72 heures » pour ramener le présumé mercenaire au Libéria.
D’après le média, le chroniqueur judiciaire Othello B. Garblah rapporte que cette décision est motivée par le caractère insuffisant des preuves soumises par l’accusation. En effet, les avocats du ministère public ont présenté au tribunal une simple feuille de papier volante ainsi qu’une somme d’argent comme pièces à conviction, ce qui a été jugé inadéquat pour soutenir leurs accusations.
Lors de l’audience du mardi 1er octobre 2024, le juge Willie aurait convoqué les avocats du ministère public pour expliquer leur incapacité à fournir des preuves orales et documentaires saisies lors de l’enquête. Ces preuves, rapporte The New Dawn, étaient censées établir la culpabilité de l’accusé dans cette affaire hautement sensible. Malgré cette convocation, les éléments apportés par le parquet n’auraient pas convaincu le tribunal, entraînant le rejet des pièces à conviction.
Cette affaire continue de susciter des interrogations sur la solidité des procédures judiciaires dans ce dossier.
À suivre !