L’Institut national de Santé publique (INSP) a été présenté à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce dimanche, 8 septembre 2024. Situé à Kakoulimaya, dans la préfecture de Coyah, à une trentaine de kilomètres de Conakry, l’INSP a connu une évolution remarquable depuis sa création en 1995. Ce qui n’était qu’un simple laboratoire à l’origine est aujourd’hui un établissement multi-compétences, grâce à la coopération guinéo-japonaise.
L’INSP est désormais en mesure d’effectuer des analyses d’eau et de poisson, parmi de nombreuses autres tâches, pour répondre aux besoins de la population, selon un reportage de Saa Amara TOLNO à la télévision nationale (RTG). Lors de la cérémonie de présentation, le Directeur général de l’INSP, Fodé Amara TRAORÉ, a expliqué les divers rôles que joue désormais l’institut : « Vous verrez qu’il y a des départements, un département laboratoire qui permet de détecter rapidement les maladies, qu’elles soient à potentiel épidémique ou non, ou des maladies courantes, des maladies chroniques. Mais aussi, il y a d’autres départements : département de la recherche, département semi-pharmaceutique, j’en passe. »
Il a ensuite souligné l’importance de l’INSP en tant qu’outil au service du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, déclarant que l’institut est prêt à contribuer à la santé publique en tant que « soldats du ministère de la Santé ».
Le soutien de l’OMS
Le représentant de l’OMS en Guinée, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner l’INSP, notamment à travers la formation des agents, le renforcement des capacités et la fourniture d’équipements essentiels tels que les matériels de laboratoire et les réactifs. « Maintenant, nous devons renforcer notre collaboration. Et, ensemble, voir comment collaborer avec d’autres entités comme l’enseignement et la recherche pour développer véritablement la recherche au niveau de l’INSP », a ajouté, Jean-Marie KIPELA, soulignant l’importance de l’innovation et du partenariat dans les progrès futurs.
Quant à Pépé BILIVOGUI, Chef de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, il a exprimé sa satisfaction face aux avancées constatées à l’INSP. Il a également mis en avant les capacités de l’institut pour mener des recherches scientifiques et veiller à la santé des populations guinéennes, tout en étant en mesure de détecter les menaces sanitaires grâce à de technologies avancées.
« Ce que nous avons trouvé au sein de cet institut, comme équipements, innovations nous rassure que nous pouvons aller de l’avant et nous avons les capacités pour faire beaucoup de choses, pour faire de la recherche scientifique, pour assurer, veiller sur la santé de nos populations mais aussi pour faire de l’analyse pour détecter toutes les menaces de santé à la population », a-t-il indiqué.
L’INSP dont nous ignorons pour l’instant les coûts de réalisation se positionne comme un précieux outil de la santé publique en Guinée.
À suivre !
La rédaction