Quelques heures après l’annonce officielle de son son limogeage, l’ancien directeur général de l’Office guinéen de Publicité (OGP) publié une tribune dans laquelle il exprime sa reconnaissance et sa loyauté envers le président de la Transition, le Général Mamadi DOUMBOUYA.
Le limogeage devient une ode présidentielle pour Mandian SIDIBÉ. Dans une tribune largement relayé par la presse en ligne, l’ancien directeur de l’OGP adopte un ton humble et reconnaissant. « Lorsqu’on est nommé à un poste, il faut naturellement s’attendre à son départ, tôt ou tard », écrit-il en introduction, avant de saluer « la marque de confiance et d’estime » dont il estime avoir bénéficié.
Mandian SIDIBÉ met aussi en avant son admiration pour le Chef de l’État en rappelant les circonstances de son retour en Guinée après des années d’exil. Selon lui, c’est grâce à la vision du Général DOUMBOUYA qu’il a pu retrouver une place dans les institutions nationales. « Si je suis revenu au bercail et me suis mis à sa disposition, c’est parce que je crois profondément et fermement en sa vision exemplaire pour la Guinée », affirme-t-il, tout en promettant fidélité et loyauté à l’homme du 5 septembre (Mamadi DOUMBOUYA).
Le désormais ancien directeur ne manque pas de remercier ses anciens collaborateurs de l’OGP, des membres du Conseil d’Administration aux partenaires en passant par le personnel. Il exprime également des regrets pour les désagréments involontaires causés durant son mandat : « Avec tout ce beau monde, nous avons su former une famille, qui a connu des hauts et des bas. »
Lire aussi : OGP : fronde contre le DG, Mandian SIDIBÉ
Grève suspendue à l’OGP : un répit sous la médiation du président du Conseil d’Administration
Il conclut en renouvelant son engagement envers la Guinée et en déclarant rester « au garde-à-vous » pour soutenir le Général DOUMBOUYA.
Mandian SIDIBÉ tient ces déclarations pendant que des voix se lèvent pour demander une reddition des comptes, étant donné que le collectif à exhibé des pratiques peu orthodoxes durant sa gouvernance.
La rédaction
