Après le discours prononcé par le Premier ministre, Amadou Oury BAH, à la tribune des Nations Unies, appelant à un soutien international pour la préservation du Massif du Fouta Djallon, la Guinée a franchi une étape décisive dans la quête de reconnaissance de ce site naturel unique. La Primature a annoncé que, lors d’une rencontre à New York, la délégation guinéenne a reçu l’assurance d’un soutien immédiat de la part de l’Union Africaine (UA) pour l’inscription du massif au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette annonce fait suite à une série de discussions bilatérales entre la Guinée et plusieurs partenaires internationaux. Selon la Primature, après une rencontre « satisfaisante » avec le président de la Commission de la CEDEAO, la délégation guinéenne a eu l’honneur d’être reçue par Moussa Faki MAHAMAT, président de la Commission de l’Union Africaine. Ce dernier aurait exprimé son engagement à appuyer la Guinée dans ce projet d’envergure, visant à protéger et valoriser le Massif du Fouta Djallon, un patrimoine naturel d’une importance inestimable pour l’Afrique et le monde. « L’Union Africaine a donné l’assurance d’un soutien immédiat à l’inscription du Massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de I’UNESCO », écrit la primature.
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Un soutien fort pour un retour à l’ordre constitutionnel
Au-delà de l’aspect patrimonial, cette rencontre aurait également permis à la Guinée de recevoir des encouragements de la part de l’UA dans son processus de transition vers un retour à l’ordre constitutionnel. Moussa Faki MAHAMAT réaffirmé la volonté de l’organisation continentale d’accompagner le gouvernement guinéen dans ses efforts pour une transition pacifique et démocratique. « En ce qui concerne l’accompagnement vers un retour à l’ordre constitutionnel, l’organisation continentale, encourage la Guinée dans ses efforts », conclut la Primature.
Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique d’apaisement, alors que la Guinée continue d’avancer sur la voie de la stabilité politique et institutionnelle.
L’inscription du Massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de l’UNESCO pourrait non seulement renforcer la visibilité de cette région, mais aussi contribuer à la préservation de ses écosystèmes uniques et à son développement touristique.
La rédaction