Séparation à queue de poisson pour la journaliste Mariame NABÉ et Aboubacar DIALLO, son ex-patron. Poursuivie par le second pour « diffamation, menaces et harcèlement via les réseaux sociaux », M. NABÉ a été condamnée à 10 mois de prison dont deux mois fermes, les huit autres avec sursis. L’ancienne employée du Groupe Fréquence Médias (GFM) est également condamné au paiement d’un montant de 20 millions de francs guinéens à son patron à titre de dommages et intérêts, à la publication de la décision du tribunal sur trois médias en ligne avec ses frais.
Ce n’est pas tout, elle est aussi obligée de présenter des excuses publiques à son ex-patron et à supprimer toutes les vidéos incriminées de ses réseaux sociaux. À cela s’ajoute la saisie de touts ses appareils téléphoniques.
Mariame NABÉ a accusé Aboubacar DIALLO d’avoir perçu de l’argent du président de la transition, Mamadi DOUMBOUYA. Cet argent lui aurait servi de créer la société de paris Guinée Millions et de finaliser les travaux de sa villa à Kobaya. Sans apporter de preuve, le parquet du Tribunal correctionnel de Kaloum a requis (le 19 juillet 2024) la peine confirmée ce mercredi, 24 juillet 2024 par le juge en charge du dossier.
Dans une autre procédure où elle est plaignante, la journaliste a été débouté par le Tribunal. Elle poursuivait le Chargé de Communication de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), Ibrahima Sory CISSÉ pour « injures, diffamation et menaces ». Ce dernier est proche ami d’Aboubacar DIALLO.
À suivre !
Saa Joseph KADOUNO