La nomination des chefs de service préfectoraux pour les élections continue de susciter des réactions. Les opinions sont partagées : certains désapprouvent cette initiative, tandis que d’autres la jugent bénéfique. C’est le cas de la Maison des Associations et ONGs de Guinée (MAOG). Au micro de Guineepanorama.com, le coordinateur de cette structure salue la mesure, même s’il déplore l’absence de jeunes dans le processus.
« Face à la nomination des chefs de service préfectoraux pour les élections, je salue l’initiative tout en exprimant une profonde indignation. Il est préoccupant que cette décision semble ne reposer sur aucune base légale, comme le relèvent certains juristes. De plus, l’absence des jeunes et le manque de respect pour l’égalité des genres sont alarmants : sur 33 noms, une seule femme figure sur la liste. Cela soulève des questions sur l’inclusivité et la représentation de la diversité dans nos institutions », regrette Mamadou Saliou BARRY.
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La question de la nomination des nouveaux conseils de quartiers a également été abordée lors de cet entretien. L’activiste de la société civile a exprimé ses attentes à ce sujet.
« En ce qui concerne les conseils de quartiers de Conakry, j’espère qu’ils pourront devenir un espace de participation citoyenne authentique, où toutes les voix, y compris celles des jeunes et des femmes, seront entendues. L’inclusivité doit être au cœur de notre démarche pour bâtir une société plus juste et représentative », a-t-il souhaité.
Mamadou Mouctar SYLLA