M.K est une jeune étudiante guinéenne fraichement diplômée de l’université de Sonfonia à Conakry, elle a échappé à une campagne d’excision initiée dans la préfecture de N’zérékoré. Selon nos sources, la jeune étudiante devait faire partie d’un groupe de jeunes femmes qui devaient être conduites dans un camp d’excision dans le village de sa mère à Gouecké.
Grâce à la complicité de sa mère, la jeune M.K, âgée de 24 ans aurait réussi à quitter la Guinée pour se rendre à l’étranger où elle poursuivrait ses études. Un proche de sa famille nous a confié qu’elle se trouverait au Ghana, en Afrique de l’ouest.
Nos multiples tentatives pour entrer en contact avec sa famille, notamment sa mère et la jeune M.K ont été vaines, ce proche de la famille qui nous a confié l’information a préféré garder l’anonymat, par peur d’être mal vu et blâmé par sa communauté. Aucun des contacts de la jeune étudiante qui nous a été remis n’est accessible (messenger, watsapp ou numéro de téléphone). Il semble qu’elle soit encore sous le choc et ne souhaite pas dévoiler sa position.
Malgré les risques liées aux mutilations génitales féminines, la République de Guinée est l’un des pays africains où le taux d’excision est le plus élevé avec plus de 90% derrière la Somalie.
Nous y reviendrons.
La rédaction