Lors du lancement du tournoi doté du trophée Général Mamadi DOUMBOUYA à Labé, les propos du ministre de la Jeunesse et des Sports, Keamou Bogola HABA, ont suscité des réactions de la part de deux figures politiques : Marc YOMBOUNO du RPG et Cellou BALDÉ de l’UFDG. Ces derniers ont dénoncé les déclarations du ministre, l’accusant de tenir des propos politiquement biaisés et clivants.
Face à ces critiques, Keamou Bogola HABA a réagi. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de tentatives délibérées de déformer ses propos à des fins politiques. « Attention chers frères et amis Cellou BALDÉ de l’UFDG et Jean Marc YOMBOUNO du RPG qui veulent ‘politiquement’ et ‘intentionnellement’ déformer mes propos de Labé pour manipuler négativement l’opinion et conduire en erreur nos compatriotes », a-t-il déclaré à mosaiqueguinee.
Selon le ministre, son message prononcé à Labé, portait principalement sur l’importance du travail et les opportunités économiques liées au projet Simandou 2040. Il insiste sur le fait que ses propos ont été clairs, et qu’il n’a jamais insinué que ceux qui s’opposent au CNRD doivent quitter le pays. « Nous avons parlé des bienfaits de Simandou 2040 et du ‘travail’ qui est le premier mot de notre devise nationale et une obligation constitutionnelle pour chaque Guinéen et Guinéenne. »
Bogola HABA a tenu à réitérer son propos : « Avec sa sécurisation par nos Forces de Défense et de Sécurité et donc le CNRD pendant sa durée de 15 ans, le Programme Simandou 2040 va créer suffisamment de prospérité pour tous et du travail pour la Jeunesse Guinéenne. Ceux qui ne voudront plus ‘travailler’ n’auront d’autre choix que de quitter la Guinée car, avec Simandou 2040, chacun sera obligé de travailler. »
Le ministre estime que les critiques de Marc YOMBOUNO et Cellou BALDÉ relèvent de la mauvaise foi et d’une instrumentalisation politique de ses propos. « En le disant, c’est juste de la mauvaise foi et ce sont de bonnes guerres politiques que nous comprenons », a-t-il conclu, laissant entendre que ces attaques s’inscrivent dans un contexte de rivalités politiques qu’il juge prévisibles.