Lors de l’Assemblée générale du RPG Arc-en-ciel ce samedi, 28 septembre 2024, Marc YOMBOUNO, membre du Bureau politique national du parti, s’est exprimé sur les récentes déclarations des organisations internationales telles que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Union Africaine (UA) et la CEDEAO. Ces institutions ont récemment reconnu des « avancées » en Guinée, malgré l’annonce par la junte militaire d’un glissement du calendrier de la transition. L’ancien ministre du commerce a fait un rappel aux institutions nationales et internationales de défense des droits de l’Homme de leurs rôles régaliens.
Dans sa prise de parole au siège du parti situé à l’aéroport, Marc YOMBOUNO a affirmé que les neuf cadres du RPG Arc-en-ciel qui sont emprisonnés par le CNRD, sont detenus pour leurs opinions politiques. Il invité ces institutions à revoir leurs cahiers de charges notamment l’OIF qui vient de lever les sanctions sur la Guinée.
« Aujourd’hui, nous avons neuf de nos camarades qui sont des prisonniers politiques au sein de geôles de CNRD. C’est un rappel pour attirer l’attention de la CEDEAO, de l’Union Africaine de l’Union Européenne, du PNUD des Nations Unies, de la Banque Mondiale, du FMI de toutes les organisations de défense des droits de l’homme nationales et internationales mais surtout de l’OIF qui vient de lever aussi les sanctions sur la Guinée. Il faudrait que ces organisations voient ou bien revoient même leurs chartes d’existence pour mesurer ce qui se passe aujourd’hui en Guinée, avant de donner cursus à quoique ce soit », a-t-il interpellé.
Il a persisté, en affirmant que les cadres du RPG sont emprisonnés pour des faits politiques rien d’autre, avant de s’interroger sur le retard de leur libération inconditionnelle. « Nous leur disons que nous avons des detenus politiques qui sont en prison sans preuves et donc la libération devrait être faite depuis longtemps », a martelé Marc YOMBOUNO.
Aly Pires CAMARA