En réponse aux récentes déclarations de Cellou Dalein DIALLO, appelant à la résistance contre une éventuelle candidature de Mamadi DOUMBOUYA à la prochaine présidentielle, Ousmane Gaoual DIALLO, porte-parole du gouvernement et ministre des Transports, a dénoncé ce qu’il considère comme des discours « radicaux » et inacceptables, appelant à respecter la volonté populaire.
Les récentes déclarations du leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), ont déclenché une vive réaction de la part du gouvernement. En effet, dans un discours tenu mercredi, Dalein a exhorté les Guinéens à s’opposer fermement à une possible candidature de Mamadi DOUMBOUYA, président de la transition, lors des prochaines élections.
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Cette sortie n’a pas manqué de provoquer une riposte immédiate d’Ousmane Gaoual DIALLO, ministre des Transports et ancien responsable de la cellule de communication de ce parti d’opposition. Lors d’une intervention publique, il a qualifié les propos de Dalein d’« inadmissibles » et les a perçus comme une attaque directe contre les efforts du gouvernement actuel. « C’est l’expression d’un mépris certain pour le travail accompli », a-t-il martelé, soulignant que la transition, dirigée par DOUMBOUYA, a permis des avancées significatives, malgré des crises majeures.
Ousmane Gaoual a également rappelé que le processus de changement ne pouvait pas se faire à travers des discours radicaux. Selon lui, la Guinée est en train de vivre un tournant décisif grâce aux « actes concrets » posés par le président de la transition. « En peu de temps, il a su fédérer, faire face et gérer des crises sans précédent », a-t-il ajouté, mettant en avant la capacité de DOUMBOUYA diriger le pays dans des moments critiques.
Quant à la perspective d’une éventuelle candidature de DOUMBOUYA, le porte-parole du gouvernement a été clair : « La volonté populaire est claire. Respectons enfin cette volonté, respectons le choix de ceux qui veulent aller de l’avant. » Une manière directe d’affirmer que le peuple guinéen doit être libre de choisir son avenir sans être influencé par des appels à la résistance.
Ce clash entre deux figures majeures de la scène politique guinéenne souligne une fois de plus les tensions sous-jacentes alors que le pays se prépare à tourner la page de la transition. Reste à voir comment cette confrontation verbale évoluera à l’approche des élections, dans un contexte où chaque déclaration semble peser lourd sur la balance politique du pays.
La rédaction