La rentrée scolaire 2024-2025 est fixée au 25 septembre par les autorités éducatives. Elle interviendra dans un contexte particulier. Ce qui pousse Michel Pépé BALAMOU, Secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), à plaider pour une mise à disposition ponctuelle du budget nécessaire, qui accise souvent un grand retard.
La rentrée scolaire 2024-2025 aura lieu le 25 septembre 2024. Pour garantir une reprise réussie, Michel Pépé BALAMOU appelle à une action gouvernementale décisive.
« Je demande au gouvernement de faire de l’éducation une véritable priorité, non seulement en paroles mais aussi en actes. Il est impératif que le budget de la rentrée scolaire soit disponible à temps et remis au ministère de l’Enseignement pré-universitaire, afin que les établissements puissent se procurer le matériel didactique nécessaire. Il est également crucial que le budget pour la supervision de la rentrée scolaire dans tout le pays soit prévu. Le budget est voté dans la loi de finances ordinaire, généralement en octobre ou novembre, mais les fonds ne sont souvent débloqués qu’en avril. Cette situation oblige parfois à emprunter auprès des commerçants pour acheter des fournitures pour les enseignants, puis à rembourser quand le budget est enfin disponible. De plus, la supervision sur le terrain est souvent laissée sans primes ni moyens de transport, ce qui rend le suivi très difficile, » a-t-il expliqué.
Une année scolaire réussie nécessite l’engagement de tous les acteurs. Michel Pépé BALAMOU s’adresse également aux enseignants :
« Aux enseignants, je voudrais rappeler que notre métier est une vocation, pas une simple nécessité. Nous devons nous engager pleinement pour garantir la qualité de notre travail. En tant que syndicat de l’éducation, nous nous battons pour une revalorisation de la profession enseignante, un statut particulier, et un plan de carrière. Nous demandons la confiance et le soutien des enseignants. C’est dans l’unité d’action que nous pourrons obtenir de l’État de meilleures conditions de vie et de travail, » a-t-il lancé.
Cet appel du SNE intervient alors que le SLECG d’Aboubacar SOUMAH a, dans une plateforme révendicative adressée aux autorités éducatives, posé un tas de préalables à satisfaire avant la prochaine rentrée scolaire.
Mamadou Mouctar SYLLA